INTERNATIONALPOLITIQUE FN : « Indigné » par son exclusion, Jean-Marie Le Pen fera un recours en justice Europe1 2015-08-20 20 Août 2015 Europe1 Le bureau exécutif du Front national (FN) a annoncé jeudi soir l'exclusion de Jean-Marie Le Pen. Ce dernier va déposer un recours. © KENZO TRIBOUILLARD / AFP Le bureau exécutif du Front national a annoncé jeudi soir l’exclusion de Jean-Marie Le Pen. Le cofondateur du parti fera un recours en justice. La sanction est tombée jeudi soir. Le cofondateur du Front national, Jean-Marie Le Pen, 87 ans, a été exclu du parti par le Bureau exécutif notamment pour ses propos réitérés sur les chambres à gaz. Cette décision quelque peu attendue a été jugée logique par Marine Le Pen, la présidente du parti. Un peu moins par son père, qui peu après l’annonce de son exclusion a annoncé qu’il ferait « bien évidemment » un recours. Un « guet-apens ». Interrogé par I-Télé, Jean-Marie Le Pen s’est dit « piégé » et « victime d »‘un guet-apens ». « Quand cette décision me sera notifiée, je l’attaquerai bien sûr devant les autorités judiciaires compétentes », a annoncé le député européen, qui s’était défendu durant trois heures devant le bureau exécutif du FN. Accompagné de sa femme Jany et de son avocat, Jean-Marie Le Pen, avait ironisé en arrivant devant ses « juges ». « Les chefs sont aux abris, il n’y a que les fantassins ici ». Un de ses proches, le député européen Bruno Gollnisch qui l’a assisté au cours de cette réunion, avait pourtant confié en sortant de l’audition qu’il y avait eu « des moments assez vifs » mais que « cela s’était passé correctement ». Il s’est dit « abasourdi » après cette décision tandis que Marie-Christine Arnautu, seule alliée du patriarche frontiste au sein du bureau exécutif, a confié son « impression d’avoir été victime d’une mascarade ». Jean-Marie Le Pen, qui dans son bras de fer l’opposant à sa fille avait eu la justice de son côté, devait répondre jeudi de quinze dérapages, dont ses propos réitérés sur les chambres à gaz. Mais il devait aussi s’expliquer sur ses propos visant sa fille (« j’ai honte que la présidente du FN porte mon nom) ou le vice-président du parti, Florian Philippot (qui « s’empare des leviers de commande, places ses hommes, ses mignons partout »). Source : Europe1 Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)