La 37e foire agricole se déroulera du 28 septembre au 8 octobre à Outumaoro. Elle rassemblera à nouveau 250 exposants, agriculteurs, éleveurs, pêcheurs et aquaculteurs, et artisans. Cette « vitrine annuelle du secteur primaire » espère promouvoir une alimentation saine et locale, et convaincre la jeunesse de se lancer dans l’agriculture et la pêche. À ne pas rater : le concours de fafaru, ouvert au public.
La Chambre de l’agriculture et de la pêche lagonaire et le ministre de l’Agriculture et des Ressources marines ont présenté ce mercredi la 37e édition de la foire agricole. Près de 250 exposants accueilleront sur les plateaux d’Outumaoro à Punaauia les quelque 70 000 visiteurs attendus, qui pourront ainsi découvrir des agriculteurs, des éleveurs, des horticulteurs, des artisans, des commerçants, des spécialistes du matériel agricole, des agro transformateurs, mais aussi des acteurs de la pêche lagonaire. Sur place les curieux et notamment les scolaires pourront profiter d’une zone pédagogique spécialement dédiée à quatre filières animales : gros et petits animaux, poulailler, et pêche et aquaculture. Les établissements d’enseignement agricole seront bien sûr présents, pour intéresser les plus jeunes à ces métiers.
Plus de poissons, plus de local
Une activité importante, mais jusqu’à aujourd’hui peu représentée sur ce type de rendez-vous. Pour la CAPL, cela représente certes un travail de longue haleine, mais qui répond à l’objectif du gouvernement d' »une transition alimentaire de qualité » dans tous les domaines. « Ce n’est pas évident parce qu’il y a tout un système pour pouvoir rapatrier tous ces petits animaux, explique Thomas Moutame. Il faut mettre les poissons dans des bassins, oxygéner l’eau.. mais on va y arriver. »
Comme l’an dernier les produits alimentaires importés ou fabriqués depuis des produits importés restent interdit à la vente. Le ministre assure qu’un effort supplémentaire sera fait par les exposants qui devront s’adapter à de nouvelles règles. « Prohibez les matières plastiques, les produits manufacturés, insiste Taivini Teai. On ne consomme que du frais ou du transformé à partir de produits cultivés localement. »
Des nocturnes et un concours de fafaru
Pour cette édition, la CAPL a aussi décidé de prolonger les horaires d’ouverture les vendredis avec des nocturnes jusqu’à 19h30 pour permettre aux actifs d’y faire un tour. À noter que de nombreux ateliers, mais aussi des concours divers seront proposés tout au long de l’événement. On notera parmi ces derniers ceux dédiés aux professionnels avec environ 4,3 millions de prix qui seront distribués, mais surtout celui de la meilleure recette de fafaru, ouvert au grand public, avec une version « Tahiti » et une version « touriste ». Une manière de promouvoir ce plat typiquement local. Retrouvez plus d’informations sur ce rendez-vous sur le Facebook de la CAPL.