L’Australie et la Nouvelle-Zélande organiseront la compétition de football la plus prestigieuse sur la scène internationale. La FIFA a opté pour le duo océanien pour accueillir le premier Mondial dames de l’histoire à 32 équipes.
C’est officiel, l’Australie et la Nouvelle-Zélande recevront les meilleures équipes de la planète pour la prochaine coupe du monde de football. « Félicitations aux fédérations d’Australie et de Nouvelle-Zélande, vous organiserez le Mondial-2023 féminin », a annoncé la Fifa sur Twitter, après réunion des 37 membres de son Conseil par visioconférence.
Le dossier présenté par l’Australie et la Nouvelle-Zélande a été préféré à celui de la Colombie. Cette septième édition du Mondial sera disputé en juillet-août 2023 dans sept villes australiennes et cinq de Nouvelle-Zélande. La finale de l’événement se déroulera à Sydney.
Coupe du monde féminine : un rendez-vous de plus en plus suivi
L’attribution du Mondial-2023 intervient à un moment clé et charnière : la précédente Coupe du monde en France a été suivie par plus d’un milliard de personnes, une audience inimaginable il y a quelques années encore. L’édition 2023 sera la première à réunir 32 équipes, contre 24 précédemment. Cet élargissement du format a pour objectif d’accroître encore la popularité des dames dans le sport. Cette Coupe du monde commune permettrait aussi d’envoyer un message clair aux îles du Pacifique quant à la montée en puissance du sport féminin.
La même passion, mais pas les mêmes revenus
Rappelons que l’équipe des États-Unis, sacrée championne du monde en 2019 avait remporté quatre millions de dollars. Soit dix fois moins que les hommes en Russie en 2018, soit 38 millions de dollars. Le football demeure encore l’un des sports où il y a le plus d’inégalités.