©Khadidja Benouataf

La ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Nicole Sanquer, a exposé la position du Pays, au sujet de la vente du foyer de l’Association des étudiants de Polynésie française (AEPF) Paris, ce samedi, à l’occasion d’une rencontre avec les étudiants.

Les étudiants de l’AEPF Paris attendaient une réaction du Pays, suite à leur décision de vendre le foyer du 62 rue Monsieur le Prince, c’est la ministre de l’Éducation Nicole Sanquer qui est venue la leur apporter en personne. Elle était accompagnée de la députée Maina Sage et du conseiller spécial du président Thierry Nhun Fat. Cette position la voici : Si les étudiants rétrocèdent le foyer au Pays, celui-ci s’engage à fournir un local à l’AEPF.

Les étudiants sont donc confrontés à 3 alternatives possibles : Vendre le foyer dont l’AEPF est propriétaire et racheter un autre local plus adapté, dont ils garderont la gestion. C’est pour l’instant l’option favorite. Vendre le foyer, placer l’argent, et louer un nouveau local, là encore, ils resteraient aux commandes. C’est la solution que préconise la députée Maina Sage. Ou rétrocéder l’actuel foyer au Pays, qui se chargera de sa vente et fournira un local aux étudiants. Dans ce cas la ministre de l’Éducation préconise une location plutôt que le rachat d’un bien immobilier.

Quant à la somme qui résulterait de la vente – le 62 rue monsieur le Prince est estimé à 500.000 euros soit un peu plus de 59 millions de Fcfp- le Pays s’engage à la réinvestir dans les subventions allouées aux étudiants.

La pierre est désormais dans le camp des étudiants. La présidente de l’AEPF Jade Siu résume les « pour » et les « contre ».

La ministre a t-elle été convaincante ? Réponse d’ici la fin de l’été.

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