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Frais bancaires : La CPME se braque, le Medef calme le jeu

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L’annonce de la nouvelle commission de 18 000 Fcfp prélevée par la Socredo sur ses comptes professionnels pour lutter contre le blanchiment et le terrorisme a déclenché des réactions assez différentes côté patronat. La CPME a demandé la « suspension » de la mesure, tandis que le Medef Polynésie a regretté une simple erreur de « communication » de la banque.

Les réactions du patronat n’ont pas tardé deux jours après l’annonce, par nos confrères de Polynésie 1ère, de la mise en place d’une nouvelle commission de 18 000 Fcfp par an sur tous les comptes professionnels de la Socredo « dans le cadre de la nouvelle règlementation en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et de lutte contre le terrorisme ».

Dans un communiqué, la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) de Polynésie française a demandé vendredi la « suspension » de la mesure. La confédération de Christophe Plée annoncé vouloir « la mise en place d’une médiation autour des modalités d’exécution de cette mesure afin qu’elle soit mieux comprise et acceptée par les chefs d’entreprise ».

Côté Medef Polynésie, le discours est beaucoup plus mesuré. Interrogé vendredi midi sur Radio 1, le président de l’organisation patronale a rappelé que la Socredo avait été la seule à communiquer sur la mise en place de cette nouvelle commission, que les deux autres établissements bancaires appliquent à des tarifs plus élevés. Pour Olivier Kressmann, il n’y a qu’une simple « erreur de communication ».

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