« L’enjeu de cette élection n’est pas uniquement électoral, il est historique »
La première condition est de comprendre avec lucidité que la crise ne vient pas d’ailleurs. Elle vient de chez nous, de mauvaises décisions accumulées au travers du temps, de facilités trop longtemps consenties, de démagogies multipliées.
Ce n’est ni la faute de la mondialisation, ni la faute de la finance internationale, ni la faute de l’Europe, ni la faute de l’euro, si n’arrivons pas à apprendre à lire aux enfants, ou si nous avons perdu les secteurs de production que nos voisins ont conservés et développés.
C’est notre responsabilité. Et c’est un grand motif d’optimisme. Car si les erreurs et les fautes sont chez nous, nous pouvons les corriger. C’est la meilleure nouvelle du moment de crise que nous vivons : notre destin nous appartient.
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