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Frédéric Dock : « Faciliter tous les investissements possibles et imaginables »

Après le discours d’Édouard Fritch à la tribune de l’assemblée, jeudi dernier, pour le président du Medef-PF Frédérick Dock il y a urgence à relancer la machine économique par tous les moyens pour créer de l’emploi et donc des cotisations. Mais il prévient que la perte de pouvoir d’achat est inévitable, et que le Pays mais aussi l’État devront continuer de soutenir l’économie locale.

Jeudi dernier à l’assemblée de la Polynésie française, en même temps qu’il défendait la TVA sociale et annonçait une hausse du Smig au 1er mai prochain, Édouard Fritch a évoqué, sans date précise, une baisse des charges des employeurs. Hausse de TVA d’un côté, baisse des charges de l’autre, l’opinion a du mal à s’y retrouver. « C’était le deal », dit Frédéric Dock, quand les syndicats patronaux ont accepté le principe d’une TVA sociale, même s’il rappelle que patrons et Pays n’étaient pas d’accord sur la méthode.

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Faciliter l’embauche, lutter contre le travail au noir, mettre en œuvre avec l’argent de l’État le plan de relance « qui n’a pas réellement démarré », ne seront toutefois pas suffisants pour relancer la machine, dit-il. « C’est bien le sujet, appuie Frédéric Dock, qui promet de le mettre sur la table dans les semaines et les mois qui viennent. Sans développement économique il n’y aura ni protection sociale, ni aides sociales ! Et ça veut dire faciliter tous les investissements possibles et imaginables. »

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« Il n’est pas question que les entreprises puissent assurer dans leurs charges des augmentations de salaires plus étendues alors qu’elles font face à l’inflation des importations », dit Frédéric Dock. Qui, inquiet aussi d’un éventuel « effet cascade que cela pourrait avoir sur les autres salaires »,  laisse entrevoir un bras de fer sur l’automaticité de la hausse du Smig. « L’effort devra être partagé de toute façon, avec certains salariés, et partagé avec le Pays. Et ça, on n’a pas encore abouti à la fin des négociations, mais en termes de salaire, rien ne peut être mécanique, et à un moment donné, forcément, on va perdre du pouvoir d’achat. »

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« On attend aussi l’État sur la suite », complète Frédéric Dock. Car si le président du Pays a rappelé tout l’effort de l’État envers les entreprises polynésiennes, « qui a permis à certaines de passer la crise », le patronat veut des gages de l’État sur  « le développement économique à travers la défiscalisation et notamment le Fonds de transition énergétique de Macron. »