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Fritch : « Il n’y a pas de corruption là-dedans »

« Une peine d’avertissement » de 3 millions de Fcfp. C’est ce que risque le tavana et président de la Polynésie Édouard Fritch pour « prise illégale d’intérêt » dans l’affaire de Radio Ma’ohi si les juges suivent le réquisitoire du parquet. Pourtant, le tavana de Pira’e, Édouard Fritch, plaide son innocence.

Mardi matin, Edouard Fritch a donné sa version de l’affaire Radio Ma’ohi au tribunal : « Radio Ma’ohi c’est toute une institution (…) l’idée du conseil municipal à l’époque était de sauver cette radio (…) 2007-2008 il ne s’agissait pas de faire de la propagande avec cette radio bien qu’elle soit marquée, il s’agissait essentiellement pour nous de promouvoir les actions communales et de faire de cette radio un outil de la commune de Pira’e ». Le tavana de Pira’e a ensuite expliqué au tribunal : « je suis venu au secours de la radio qui n’avait plus de soutien du gouvernement (…). Quel maire n’aimerait pas avoir une radio aujourd’hui pour la diffusion d’information, pour informer notre population (…) d’autant que le Polynésien ne lit pas beaucoup, il écoute beaucoup la radio ».

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Le tavana de Pira’e, Édouard Fritch, a tout de même reconnu que Radio Ma’ohi était « la radio de combat du Tahoeraa Huiraatira ». Mais il estime que toute cette affaire repose sur une mauvaise interprétation de la réalité.

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Édouard Fritch ne comprend pas non plus pourquoi radio Ma’ohi est la seule radio concernée, alors que Radio Tefana, selon lui, était également la radio de propagande du Tavini.

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Le spectre de l’ancien maire de Pirae, ancien président de la Polynésie et actuel président du Tahoeraa, Gaston Flosse, a tout de même plané sur ce dossier. « Il manque un acteur dans cette affaire (…) je ne vais pas parler des absents et je ne vais pas rejeter sur les autres ce qu’on me reproche, j’assume », a simplement fait remarquer Edouard Fritch à son propos.