ACTUS LOCALESPOLITIQUE Fritch : « Il est temps qu’il y ait une autre voix à l’ONU » Antoine Samoyeau 2016-05-25 25 Mai 2016 Antoine Samoyeau © Présidence Le président Édouard Fritch a été reçu, mercredi matin, au Quai d’Orsay, par les responsables diplomatiques de l’Etat auprès de l’ONU. Il a souhaité « expliquer la position des autorités de la Polynésie française sur le sujet de la décolonisation porté par le Tavini ». Le président a ainsi fait la connaissance de Jean-Pierre Lacroix, directeur des Nations Unies au ministère des Affaires étrangères, de Guillaume Dabouis, adjoint au sous-directeur des Affaires politiques et de Jean-François Calvez, de la Sous-direction des Affaires politiques. Edouard Fritch a fait connaître sa ferme intention de se rendre, en octobre prochain, à l’audition de la quatrième commission, à l’occasion de l’Assemblée générale l’ONU, au cours de laquelle sont examinés tous les sujets de décolonisation. Pour le président Fritch, « il est temps qu’il y ait une autre voix devant les instances de l’ONU » pour expliquer le point de vue de la majorité des Polynésiens. A cet égard, le directeur des Nations Unies du ministère des Affaires étrangères pense qu’il « est légitime que le président de la Polynésie française soit présent à l’ONU lors de l’Assemblée générale ». « C’est important d’y être», a-t-il indiqué. Pour ce faire, la représentation permanente de la France à l’ONU fournira l’appui nécessaire pour faciliter la présence du président de la Polynésie française à l’ONU. Le président de la Polynésie française, Edouard Fritch, a été reçu, mercredi en fin d’après-midi, par la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin. La réunion de près d’une heure et demie a permis de faire un tour d’horizon des sujets évoqués par le président de la République, François Hollande, lors de son voyage officiel en Polynésie en février dernier, et abordés depuis le début de la semaine à Paris par Edouard Fritch, notamment à l’Elysée, et avec le garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas. Les discussions ont ainsi porté sur les Accords de Papeete, la loi Morin, la révision de la loi statutaire ou encore, les réformes juridiques visant à accompagner la mise en place du tribunal foncier à Tahiti. D’après communiqué. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)