ACTUS LOCALESPOLITIQUE Statut de la Polynésie : Édouard Fritch ironise sur l’expression « mise à contribution » Vaite Urarii Pambrun 2019-04-11 11 Avr 2019 Vaite Urarii Pambrun @DR Le président Édouard Fritch considère que le rajout des termes « mise à contribution » effectué par la députée Maina Sage dans le toilettage du statut relève de « la littérature » puisque les élus des années 60 ont pris cette décision en toute « conscience ». L’opposition considère cet article 1 comme étant « inacceptable », « une catastrophe », car « les Polynésiens n‘ont jamais contribué à promouvoir la mise en place des essais nucléaires » au fenua. Le président du Pays Édouard Fritch s’est dit satisfait que le toilettage du statut de la Polynésie française ait enfin été adopté. Il affirme que désormais l’État reconnaît qu’il y a eu des « dégâts » et qu’il contribue aux « réparations en matière de santé (…). On va acheter des appareils qui vont nous permettre de détecter le cancer, de soigner le cancer, merci ». Il assure que les changements effectués par la député Maina Sage au niveau du fait nucléaire relève de « la littérature (…). J’estime que la discussion n’est pas là ». Il considère que les élus des années 60, tout comme ceux d’aujourd’hui, ont pris leur décision « en conscience et avec leur responsabilité ». https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2019/04/STATUT01.mp3 Le président du groupe Tavini huiraatira à l’assemblée, Tony Géros, trouve que la rédaction de l’article 1 du toilettage du statut tel qu’adopté jeudi matin à l’Assemblée nationale, avec notamment le terme « contribution » ou l’expression « mise à contribution » relatif au fait nucléaire est « inacceptable ». Il ne comprend pas comment « l’État, au travers de ses deux assemblées parlementaires, a accepté d’inscrire dans le marbre cet article 1er » alors même que les associations ainsi que l’opinion publique y étaient opposées, affirme-t-il. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2019/04/STATUT02.mp3 La présidente du groupe Tahoeraa huiraatira, Teura Iriti, attend des actes, comme la participation de l’État dans les dépenses de santé liées aux maladies radio-induites supportées par la CPS, qui dépassent les 50 milliards Fcfp. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2019/04/STATUT03.mp3 Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)