Le président Édouard Fritch a déclaré dimanche soir qu’il n’était « pas d’accord » avec la vague de 47 embauches à la CPS en 2016. Une décision pourtant validée par la ministre de tutelle de la Caisse, Tea Frogier, et votée par le gouvernement en conseil d’administration. Un arbitrage pourrait donc intervenir ce mercredi en conseil des ministres où Tea Frogier doit présenter les délibérations du CA de la CPS concernant ces embauches.
Invité dimanche soir du journal de Polynésie 1ère, le président du gouvernement, Édouard Fritch, a indiqué qu’il n’était « pas d’accord » avec les 47 embauches prévues en 2016 à la Caisse de prévoyance sociale (CPS). Édouard Fritch s’est expliqué en précisant qu’il n’était « pas informé du tout » de cette « décision du conseil d’administration de la CPS ». Sa ministre, Tea Frogier, était pourtant bien au courant. Dans une lettre de cadrage adressée le 27 octobre dernier au conseil d’administration de la CPS, la ministre de tutelle de la Caisse précisait qu’elle était favorable : « à ajuster les besoins en personnel afin de poursuivre la mise en oeuvre du plan d’entreprise dans la limite d’une augmentation de +2,8% du budget appelé en 2015, hors augmentation éventuelle des taux et plafonds de cotisations ». La ministre a ensuite voté favorablement à cette décision de recruter 24 employés et de renouveler 23 départs en retraite en conseil d’administration de la CPS. « Une décision qui n’engage que le ministère et pas le gouvernement », précise-t-on chez Tea Frogier. Le dernier mot reviendra donc au gouvernement ce mercredi, puisque les délibérations du CA de la CPS validant ces embauches doivent être validée cette semaine en conseil des ministre. Un conseil des ministres qui peut encore renvoyer les délibération en deuxième lecture au conseil d’administration de la Caisse de prévoyance sociale.