Le président du pays, Édouard Fritch, a répondu aux critiques de Gaston Flosse dans deux interviews accordées jeudi à Polynésie 1ère et à La Dépêche.

Édouard Fritch se dit « affecté » par les mises en cause prononcées lundi par Gaston Flosse devant le conseil politique. Il juge ces querelles « inutiles pour le Pays » mais tempère tout de même en affirmant : « Ça ne fait que trois mois qu’il m’agresse. Ça fait trente ans que nous travaillons ensemble. » Le président prévient tout de même : « ça va clasher a un moment ou a un autre ».

Dans ces interviews, le président répond à Gaston Flosse qui l’accuse d’être trop « mou » dans sa recherche du « consensus ». Il rappelle que Gaston Flosse a également recherché le consensus lors du vote sur la résolution sur le nucléaire. Mais concernant son avenir politique, Édouard Fritch s’efface et assure qu’il ne pense qu’à mener à bien sa présidence du pays. Rien de plus. Il affirme qu’il ne se présentera pas aux élections du parti lors du congrès de mars prochain et déclare qu’en 2018, il reviendra à Gaston Flosse de conduire la liste Tahoeraa.

Enfin, sur le dossier de la vaisselle présidentielle, Édouard Fritch indique : « Certain veulent faire croire que je suis à l’origine des problèmes actuels. C’est un mensonge, c’est de la manipulation. (…) Si des documents ont été transmis à la justice, c’était sur réquisition judiciaire, c’est à dire par obligation de justice. »