ACTUS LOCALESPOLITIQUE Fritch signe une lettre aux Polynésiens avant la grève Elodie Largenton 2018-03-02 02 Mar 2018 Elodie Largenton © Facebook Tapura À quelques jours du début de la grève générale lancée par l’intersyndicale pour demander le retrait du projet de loi sur les retraites, le président du Pays a adressé jeudi soir une lettre ouverte aux Polynésiens pour expliquer « pourquoi il y a urgence » à réformer le système. Édouard Fritch demande aussi à la population de faire un « effort » pour sauver le régime des retraites, en précisant que le gouvernement ne lui « demande pas de payer plus, (mais) de travailler un peu plus longtemps, comme c’est le cas partout dans le monde ». C’est par le biais d’une lettre ouverte, publiée sur la page Facebook du Tapura, que le président du Pays a choisi de s’exprimer à quelques jours du début du mouvement de grève lancé par l’intersyndicale pour protester contre la réforme des retraites. Édouard Fritch rappelle tout d’abord qu’il y a « urgence », que « le régime de retraite n’est plus assuré si nous ne faisons rien », et qu’il y a déjà eu trois ans de « discussions avec les partenaires sociaux ». Le président du Pays dit avoir été « choqué » par les discours des représentants syndicaux, « parce qu’ils ne disent pas la vérité et ils cherchent à manipuler l’opinion ». Il leur reproche ensuite d’avoir « décidé de puiser dans les caisses de la retraite pour boucher le trou de l’assurance maladie », il y a une dizaine d’années. Cela a fragilisé la caisse de retraite, selon le président du Pays. Elle a commencé à être en déficit en 2009 et « dans un an, nous aurons totalement épuisé les réserves, ce qui veut dire qu’on ne pourra même plus payer les retraités actuels », affirme Édouard Fritch. Ce système de compensation entre régimes n’est donc pas concluant, estime le président du Pays, qui dénonce la volonté des syndicats de « faire des économies sur les dépenses de santé pour financer les retraites ». À la fin de sa lettre ouverte, Édouard Fritch demande à la population de faire un effort. « Le gouvernement ne vous demande pas de payer plus. Le gouvernement vous demande de travailler un peu plus longtemps, comme c’est le cas partout dans le monde », ajoute le président du Tapura. « Ce n’est pas dans la rue que nous sauverons les retraites », conclut Édouard Fritch. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Tags:Edouard FritchgrèvePSGretraitetapura