ACTUS LOCALESÉCONOMIESANTÉ Galenon et Plée d’accord pour conditionner l’entrée en Polynésie à la vaccination Caroline Perdrix 2021-03-25 25 Mar 2021 Caroline Perdrix Pour accompagner la future réouverture des frontières, et garantir une reprise d’activité rapide, Patrick Galenon de CSTP-FO et Christophe Plée de la CPME demandent que le Pays et l’État, qui doivent décider de la réouverture des frontières, exigent une preuve de vaccination pour toute personne qui souhaite entrer sur le territoire. Ce jeudi matin en marge de la séance au Cesec, Christophe Plée et Patrick Galenon étaient d’avis que, dans la perspective de rouvrir les frontières du pays et d’entamer la reprise économique, qu’il soit exigé que toute personne entrant en Polynésie soit vaccinée depuis plus de 15 jours. L’hypothèse de travail de l’État et du Pays est celle d’une réouverture des frontières au mois de mai. « Nous sommes tout à fait d’accord avec ce principe, dit Patrick Galenon, à condition que les gens de l’extérieur se fassent tous vacciner. » Quant aux « récalcitrants » à la vaccination, dit-il, ils devraient alors effectuer une « quatorzaine obligatoire et à leurs frais. » « Pour nous c’est la solution et j’espère que l’ensemble des partenaires sociaux seront sur cette idée-là, qu’on puisse la présenter au haut-commissaire et au président ». https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2021/03/VACCIN-GALENON-01.wav Même avis pour le patron de la CPME, Christophe Plée, qui lui aussi veut conditionner l’entrée au fenua à une vaccination de plus de 15 jours, avec également un test PCR de contrôle à l’arrivée. Avec un tel protocole, « on estime que les choses pourraient s’améliorer relativement rapidement, notamment avec le marché américain qui a fortement vacciné ses citoyens et pourrait être une manne pour le tourisme polynésien. » https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2021/03/VACCIN-PLEE-02.wav Ce serait aussi, dit-il, un argument « pour pouvoir cesser le couvre-feu dans des conditions qui soient correctes ». « Nous défendrons l’idée devant les autorités compétentes », conclut Patrick Galenon. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)