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Gaston Flosse en appelle à François Hollande

Gaston Flosse ©Cédric VALAX

Gaston Flosse ©Cédric VALAX

Gaston Flosse a pris acte de la décision de la Cour de cassation mais ne s’avoue pas vaincu, bien décidé à garder le pouvoir tant que le Haut-commissaire n’actera pas sa démission d’office et à tenter plusieurs recours, dont un en grâce auprès du président de la République.

Premier recours annoncé par le service de communication de la Présidence: une procédure de relèvement devant la Cour d’appel de Papeete. Elle consiste à demander à la juridiction qui a prononcé la condamnation de la relever, même partiellement. Et c’est ce que demande Gaston Flosse qui voudrait faire annuler son inéligibilité.

Second recours annoncé, celui devant la Cour européenne des droits de l’homme. Gaston Flosse dénonce le non respect de la notion de « délai raisonnable », comprenez le délai entre la décision de la Cour de cassation et sa notification au Haut-commissaire.

Pour la Présidence, vu l’ancienneté des faits reprochés, il n’y avait par urgence pour que la confirmation des peines prononcées par la Cour d’appel de Papeete soit notifiée aussi rapidement au Haut-commissariat. La Présidence dénonce une course à la montre visant à faire tomber Gaston Flosse au plus vite. Un argument osé pour celui qui a tout fait pour repousser l’échéance de sa condamnation.

Enfin, et surtout, Gaston Flosse a écrit à François Hollande pour lui demander une grâce présidentielle partielle. Là encore, Gaston Flosse conteste sa peine d’inéligibilité, clamant son innocence dans le dossier des emplois fictifs même s’il se dit prêt à accepter la décision de la Cour de cassation… sauf en ce qui concerne la perte de ses droits.

Pour appuyer sa demande, Gaston Flosse dénonce un « déni de démocratie » au motif que cette inéligibilité vient « heurter de plein fouet le suffrage universel tel qu’il s’est exprimé lors des dernières élections« , d’autant que pour le président, les électeurs étaient au courant de cette affaire et ne lui en avaient pas tenu rigueur en votant massivement pour lui.

Reste que tous ces recours ne sont pas suspensifs et ne devraient pas permettre à Gaston Flosse d’échapper à la perte de ses mandats électifs.

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6 Commentaires

  1. 24 juillet 2014 à 18h19 — Répondre

    je suis triste pour mon Président nul ne peut présider ce pays comme il le fait lui il est accusé certes pour quelques sushis où je ne sais quoi d'autres ce que je sais c'est que le pays est en train de prendre forme il se remets petit à petit de son état

  2. Grand
    24 juillet 2014 à 8h41 — Répondre

    Un vrai kapikapi accroché à sa coquille de nacre!
    Qu’il se console, on peut servir le Pays dans le bénévolat social.
    Simone Grand

    • Danielle Bouteiller
      24 juillet 2014 à 11h35 — Répondre

      Ah oui, il serait temps qu’il paye ses frasques et prenne sa retraite. Il échappe à le prison, qu’il s’estime heureux…J’espère que Hollande ne va pas lui faire ce plaisir de la grâce présidentielle. Ce serait avaliser les escroqueries notoires de Gaston qui joue encore les Caliméro.

  3. 24 juillet 2014 à 20h05 — Répondre

    La loi es la loi, il faut arrêter de vouloir passer outre. Il y a eu des abus, maintenant il faut en assumer les conséquences, ça aurait été un Tetuanui…direct il serait en prison. ASSUME!

  4. Totara
    24 juillet 2014 à 10h52 — Répondre

    La Polynésie est en train de sortir du fond du trou où l’on mené des incapables, ce n’est pas le moment de la torpiller.

  5. 26 juillet 2014 à 9h05 — Répondre

    Il était grand temps et peut ètre tard ( mais comme il n’est jamais trop tard ) pour réveiller les consciences des polynésiens de toutes classes sociales qui ont été abèti par les gouvernances Tahoeraa et ceux là se reconnaitront.

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