ACTUS LOCALESJUSTICE Gaston Flosse fait appel de sa condamnation pour violation de domicile Valentine BLUET 2019-03-21 21 Mar 2019 Valentine BLUET © Antoine Samoyeau L’ancien président du pays, Gaston Flosse, a été une nouvelle fois jugé jeudi matin par la cour d’appel de Papeete pour « violation de domicile » à Erima. Condamné en août dernier à six mois de prison avec sursis, le leader du Tahoera’a a fait appel de sa condamnation estimant que la propriété n’appartient pas à son ex-épouse, Tonita Mao. Alors que l’ancien président du Pays, Gaston Flosse, a quitté son ancienne propriété d’Erima en septembre dernier, la bataille avec son ex-épouse, Tonita Mao, se poursuit toujours devant les tribunaux. En août dernier, le leader orange avait été condamné par le tribunal correctionnel à six mois de prison avec sursis pour « violation de domicile ». Il n’avait pas respecté l’ordonnance du juge aux affaires familiales qui lui ordonnait de quitter le domicile conjugal d’Erima. Condamnation dont Gaston Flosse a aussitôt fait appel estimant, comme en première instance, que la propriété située sur la commune d’Arue n’appartient pas à son ex-épouse mais à son fils, Reginald Flosse. Un litige toujours examiné par le tribunal civil comme l’explique l’avocat de Gaston Flosse, Me François Quinquis. « Le calvaire est celui de Gaston Flosse qui se voit privé de son propre domicile, en dépit de la volonté du propriétaire de celui-ci, son propre fils. » https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2019/03/Flosse-Erima-01.mp3 Pour l’avocat de Tonita Mao, Me Marie Eftimie-Spitz, tant qu’aucune décision n’a été prise au civil, la propriété appartient bien à sa cliente, victime, selon elle, d’une vengeance de Gaston Flosse. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2019/03/Flosse-Erima-02.mp3 L’avocat général, José Thorel, a demandé la confirmation de la peine prononcée en première instance, six mois de prison avec sursis, interdiction de paraitre au domicile de Tonita Mao, et lui verser 1 million de Fcfp en réparation du préjudice moral. Une peine « parfaitement adaptée à la gravité des faits et adaptée à la personnalité de l’appelant » a commenté l’avocat général. La décision de la cour d’appel a été mise en délibéré au 2 mai prochain. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)