L’ancien président du Pays et toujours leader du Amuitahira’a avait été condamné en 2021 à 6 mois de prison ferme et une amende de 5 millions de francs pour avoir omis de déclarer près de 175 millions de francs de son patrimoine à la HATVP. La cour d’appel de Paris l’a finalement relaxé, a annoncé l’AFP ce matin.
Le Vieux Lion avait été condamné fin 2021 à 6 mois de prison ferme – mais aménageable, avec détention à domicile et bracelet électronique – et à une amende de 5,4 millions de francs pour « déclaration incomplète ou mensongère » de son patrimoine. Il lui était reproché d’avoir omis, en 2014, de déclarer à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) certaines parts de SCI, le solde d’un compte épargne retraite ou des tableaux… Près de 175 millions de francs de patrimoine « oubliés », donc, pour l’ex-chef de file du Tahoera’a, devenu Amuitahira’a. L’ancien président du pays, ancien sénateur et ancien secrétaire d’État avait fait appel de cette décision. Et la cour d’appel de Paris l’a finalement relaxé, a annoncé ce matin l’AFP, sans préciser à ce stade les motivations du jugement.
À noter que cette relaxe ne remet pas en cause l’inéligibilité de Gaston Flosse, prononcée à son encontre et pour cinq ans dans l’affaire de la citerne d’Erima, condamnation qui est définitive depuis début 2022. Le leader orange, 92 ans, a aussi été condamné en septembre 2022 à neuf mois de prison avec sursis et à cinq autres années sans mandat pour « inscription indue sur une liste électorale par déclaration frauduleuse » dans l’affaire du studio de la rue Cardella. Une condamnation dont il a fait appel.