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Des négociations entre la direction et la CSIP, syndicat majoritaire regroupant le personnel ouvrier de la société, soit 55% des effectifs, sont prévues demain. Si aucun accord n’est trouvé, la grève devrait débuter ce vendredi.

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Après l’essence, c’est le gaz qui est en crise. Un préavis de grève a été déposé vendredi au siège de l’entreprise Gaz de Tahiti par la CSIP, syndicat majoritaire de la société regroupant 55% des effectifs. Ce préavis mentionne 12 revendications concernant principalement le personnel ouvrier rassemblant les agents des services de dépôt et de livraison. Ils demandent entre autres une revalorisation de la grille salariale et de  différentes primes, mais surtout des embauches. Des questions évoquées depuis quelque temps déjà de manière régulière à l’occasion de réunions mensuelles, selon les ouvriers. « Il y avait des intérimaires qui sont rentrés en tant que techniciens de maintenance, mais depuis, on n’a plus de nouvelles », regrette Etera Tainanuarii, délégué du personnel représentant la CSIP à Gaz de Tahiti.

Etera Tainanuarii, délégué du personnel représentant la CSIP à Gaz de Tahiti

Apparemment lassé d’attendre davantage, le personnel a donc décidé de passer à l’offensive par le biais de la centrale syndicale. Le personnel administratif, réuni sous la bannière de Otahi, confirme de son côté ne pas suivre le mouvement qu’il estime être juste « une action solidaire » avec la grève qui persiste dans le secteur des hydrocarbures. Mais la CSIP réfute : « on ne va pas tout mélanger. On n’est pas là pour fusionner avec eux, même si on a peut-être les mêmes revendications au niveau des embauches », explique encore le délégué. À noter que des négociations sont prévues demain et que si elles n’aboutissent pas, la grève pourrait être effective dès vendredi.