Rappelez-vous, le dimanche 25 novembre au soir, un projectile est tiré dans une fenêtre de la gendarmerie de Punaauia.
Une enquête est ouverte pour des faits de tentative de meurtre. Rebondissement le mercredi 5 décembre, quand un appel téléphonique anonyme parvient au Centre Opérationnel et de Renseignements de la Gendarmerie.
L’homme aurait des éléments à fournir sur ces tirs. Il oriente la gendarmerie sur un individu domicilié à Tiarei, qui posséderait des armes. La veille, la brigade de Punaauia est justement intervenue chez l’homme accusé, qui est réputé violent, pour un différend au sein de sa famille. Il s’avère que cet homme est l’auteur-même du coup de fil anonyme.
Il raconte qu’après une nouvelle dispute avec sa femme, il a décidé de se venger en appelant anonymement la gendarmerie, pour que la brigade revienne à son domicile. Il est donc accusé d’infraction pour « Dénonciation d’un délit entrainant d’inutiles recherches ».
De plus, au cours de son audition, la compagne de l’homme interpellé exhibe son dos, portant des traces de violents coups manifestement récents. La femme refuse de déposer plainte contre son compagnon.
Néanmoins, les enquêteurs établissent en parallèle de la procédure un renseignement judiciaire.