Une affiche apposée sur un pilier annonce la « fermeture exceptionnelle » d’un point de vente.
Dans le commerce, il faut prendre soin de ses clients. Des dealers d’une cité de Grenoble l’ont bien compris. Ils n’ont pas hésité à coller une affiche pour annoncer la « fermeture exceptionnelle » d’un point de vente de stupéfiants dans le quartier Mistral. « Fermeture exceptionnelle. Toutes nos excuses. Réouverture prochainement. Merci de votre compréhension », peut-on lire sur l’affiche, à l’orthographe parfaite, collée sur le pilier d’un immeuble de la rue Albert-Thomas à Grenoble.
Grenoble: quand les dealers annoncent la fermeture exceptionnelle d’un point de vente http://t.co/bBx5aE1jFh / pic.twitter.com/omAeVCpXj2
— Aude Courtin (@AudeCourtin) 23 Janvier 2014
Le quartier Mistral, fortement touché par le trafic de stupéfiants, est classé zone de sécurité prioritaire (ZSP) depuis mars 2013. La police y a mené ces derniers mois plusieurs opérations, avec interpellations et saisies de drogue, a expliqué Yannick Blouin, le directeur départemental adjoint de la sécurité publique de l’Isère. « Au départ, on a vu fleurir pas mal d’inscriptions et de tags, des injures contre la police ou contre des fonctionnaires en particulier », a-t-il indiqué. Après une opération de police, un tag « Touché mais pas coulé » avait été peint notamment sur un mur du quartier.
Cette affiche annonçant la fermeture d’un point de vente « nous renforce dans l’idée qu’on va dans la bonne direction », a estimé Yannick Blouin. « On continue à maintenir la pression pour insécuriser les dealers et essayer de dissuader les acheteurs », a-t-il ajouté.
Drogues : les secteurs les plus touchés