Le port autonome a fait appel au service de pilotage des Îles-du-vent de la Polynésie française. La pilotine a donc guidé le cargo dans sa manœuvre, il est maintenant à quai.
Pour Olivier Teahamai, président du syndicat des gens de mer, cette décision est illégale et dangereuse.
Reste que pour le pétrolier attendu en début de soirée la situation est tout autre. Le bateau est trop grand et trop large pour manœuvrer sans l’aide de remorqueurs.
Mais le haut-commissaire a adressé ce mercredi matin un courrier au directeur du port autonome, lui demandant de prendre les mesures nécessaires pour garantir la continuité du service public et la sécurité des personnes qui dépendent en grande partie de ces ressources énergétiques.
Une réquisition du personnel gréviste a donc,à ce titre,été demandée.