Syndicats et direction ont négocié pendant près de huit heures entre lundi et mardi, mais rien n’y a fait. Les deux parties ne sont pas parvenues à un accord et la grève générale au Centre hospitalier de Taaone a pris effet à minuit mercredi matin.

Syndicats et direction étaient encore en négociation mardi soir à 20 heures. Le directeur de l’hôpital, Christophe Bouriat, explique que sur les seize points de revendications, quatre n’ont pas pu être réglés. Il s’agit de la hausse de la valeur du point d’indice, de l’exécution des dernières délibérations du conseil d’administration de l’établissement, de la révision du statut d certains cadres d’emplois et de la prise en charge des frais téléphoniques des agents d’astreinte. Le directeur de l’hôpital indique que ces quatre points ne relèvent pas de sa compétence et s’étonne qu’ils puissent avoir conduit à la grève. « Je pense que de toutes façons, la stratégie des syndicats était de déclencher une grève générale », affirme Christophe Bouriat.

Selon Vaitea Legayic, du syndicat autonome du personnel hospitalier affiliée à la CSIP, la rédaction du relevé de conclusions des négociations par la direction « ne convenait pas » aux centrales syndicales. Comme le directeur, Vaitea Legayic assure qu’un service minimum sera mis en place. « Mais simplement le service sera peut-être ralenti », conclut-elle.

Désormais les centrales syndicales sont en attente d’une réunion avec le ministère de la Santé et celui de la Fonction publique.