L’intersyndicale qui avait mené la dernière grève à la CPS a tenu une conférence de presse mercredi après-midi au CESC pour assurer que la grogne sociale de ces dernières semaines était loin d’être terminée… Pour l’heure, les agents de la CPS et de l’OPT ont repris le travail et la grève à l’hôpital de Taravao semble en cours de résolution. Mais les syndicats ne baissent pas les armes et annoncent que la grève à l’huilerie se poursuit et que d’autres mouvements pourraient voir le jour notamment chez les pêcheurs, dans l’administration ou encore à Air Tahiti…
Les représentants de la CSTP/FO, de la CSIP, de O oe to oe rima et de Otahi ont organisé une conférence de presse mercredi après-midi au CESC. « Les mouvements commencent à prendre racine chez les uns et chez les autres », a résumé Ronald Terorotua de O oe to oe rima, ajoutant que les salariés ont « plus de courage aujourd’hui à dénoncer les problèmes internes aux entreprises, comme par exemple à Air Tahiti où une rencontre a eu lieu ce matin ». Au sein de la compagnie aérienne, des accords signés il y a plusieurs semaines n’auraient toujours pas aboutis et une grève pourrait démarrer dans quelques jours.
Patrick Galenon, le secrétaire général de CSTP-FO confirme l’enracinement des mouvements. Il dit s’inquiéter du bien-être des salariés. « Ce qui nous pousse à bouger » dit-il « c’est la situation dans laquelle les entreprises et les salariés se trouvent ».
Le secrétaire général poursuit en appelant tous les salariés à manifester en vue des reformes annoncées à l’occasion du 1er mai.