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Gwenvael Ronsin-Hardy, nouveau directeur d’Aéroport de Tahiti

Le successeur de Jean-Michel Ratron à la tête d’Aéroport de Tahiti est annoncé cette semaine au fenua. Il s’agit de Gwenvaël Ronsin-Hardy, qui dirigeait jusqu’ici l’aéroport de Bergerac (Dordogne) sous concession Egis.

Jean-Michel Ratron, directeur général d’Aéroport de Tahiti depuis octobre 2019, fera valoir ses droits à la retraite à la fin de l’année. Son successeur arrive en Polynésie : il s’agit de l’ancien P-Dg de l’aéroport de Bergerac, sous concession Egis, Gwenvael Ronsin-Hardy.

Après des études de business à Bristol (UK) et La Rochelle, Gwenvael Ronsin-Hardy a débuté sa carrière en 2002 à l’aéroport de Toulouse-Blagnac, d’abord en tant qu’attaché commercial et marketing pour la division cargo, puis comme chef des études marketing et du développement. De 2010 à 2014 il assume les mêmes fonctions chez Veolia Transdev Airports pour les plateformes de Carcassonne, Nîmes et Perpignan. En 2014 il entre chez Egis, au siège de l’entreprise en région parisienne,  comme chef de projet senior, responsable du développement et de la prévision trafic ; il y restera 4 ans, durant lesquels il est appelé à travailler sur le cas de l’aéroport de Tahiti-Faa’a, mais aussi d’Abidjan, Libreville, Brazzaville, Pointe Noire, Anvers et Ostende-Bruges. De 2018 à 2020 il devient directeur de projet, avant de prendre la direction de l’aéroport de Bergerac en février 2020.

Gwenvael Ronsin-Hardy va donc entamer quelques semaines de tuilage avec son prédécesseur. Les deux hommes feront le même constat, à quatre ans d’écart : nommé pour préparer la candidature d’Egis à la concession aéroportuaire de Tahiti-Faa’a, Jean-Michel Ratron a vu son action limitée par le feuilleton judiciaire initié en 2010 par Oscar Temaru. Après l’annulation de la concession en 2018, l’attribution à Egis en 2021, contestée, puis à Vinci en 2022, également contestée, l’État a décidé de lancer un nouvel appel d’offres. Vu les délais habituels de ce type de procédure, Gwenvael Ronsin-Hardy devra patienter environ deux ans avant qu’on sache à qui cette concession de 40 ans sera attribuée. Et comme son prédécesseur, en attendant il faudra « bricoler » avec les fonds propres d’Aéroport de Tahiti pour poser des rustines sur cet aéroport en grand besoin d’investissement.

L’une de ses premières visites, ce mercredi, sera pour le haut-commissaire Éric Spitz.

 

 

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