L’américain Kevin Townsend est un miraculé, lui et près de 600 autres personnes. Il raconte sur le site « Médium » qu’il y a quelques semaines, son avion a échappé de justesse à une collision aérienne qui, si elle avait eu lieu, aurait été la plus meurtrière de l’histoire. Une information confirmée depuis par plusieurs médias américains.
Alors qu’il venait de quitter l’aéroport de Kona à Hawaï, l’avion dans lequel se trouvait ce passager, un appareil de la United Airlines transportant 289 passagers, a brutalement plongé alors qu’il survolait l’océan Pacifique à 33 000 pieds d’altitude (environ 11 000 mètres).
Une fois l’appareil stabilisé, l’une des hôtesses aurait fait une annonce, déclarant que le pilote avait du entreprendre cette manœuvre brutale pour éviter une collision imminente avec un autre avion de ligne de la compagnie American Airlines, qui se trouvait sur la même trajectoire de vol.
Pourtant ce genre de manœuvre d’urgence n’est pas censé se produire sur les » gros porteurs », tous munis d’un système d’alerte de trafic et d’évitement de collision (TCAS) censé prévenir le pilote lorsqu’un autre appareil vole à proximité et à la même altitude.
Vu la brutale manœuvre du pilote que décrit ce passager, il semblerait que le dispositif n’a pas fonctionné.
On peut saluer la réactivité fulgurante du pilote, surtout quand on sait qu’a l’allure ou volent les avions de ligne (environ 800Km/h en vitesse de croisière) il ne faut que quelques secondes à deux appareils espacés de plusieurs kilomètres pour entrer en collision.
Depuis, la responsabilité des contrôleurs aériens a été mise en cause dans ce qui aurait pu être la pire tragédie aéronautique.