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Heiva Tau’piti anae 2023 : un dimanche chargé en émotions

La quatrième soirée du Heiva des écoles, dimanche, a vu six formations monter sur la scène du Grand théâtre de la Maison de la culture. Retour en images sur des prestations variées, dont la dernière n’a pas manqué de célébrer la fête des mères avec une émouvante prestation mère-fille.

Arata’i

L’école de percussions traditionnelles Arata’i, fondée en 2000 par Temaiana Teupoorautoaiahuroa, a été marquée par la récente disparition de son fondateur, Papi Teupoo, à l’âge de 83 ans. Malgré cette perte, l’école continue de prospérer sous la direction de son fils, Poehei Temaiana. Cette institution dédiée à la préservation et à la transmission des traditions musicales de la Polynésie brille comme un phare dans le domaine des percussions. Grâce à un enseignement passionné et de haute qualité dispensé par des professionnels, Arata’i attire des élèves enthousiastes, qu’ils soient locaux ou étrangers, souhaitant découvrir et apprendre les rythmes ancestraux de cette culture riche et diverse. Aujourd’hui, l’école Arata’i poursuit avec ardeur sa mission sous la direction de Poehei Temaiana, qui s’efforce de perpétuer l’héritage laissé par son père. Grâce à son engagement et à sa détermination, l’école continue d’irradier et de faire rayonner la culture polynésienne dans le monde entier.

Tauariki ‘Ori Tahiti

L’école de danse Tauariki, fondée en juillet 2015 et dirigée par Taina Tinirauarii Mou Fat, accueille des adhérents de tous les niveaux à partir de 4 ans. Spécialisée dans l’enseignement de la danse ‘ori tahiti, elle organise chaque année trois représentations majeures : un spectacle en décembre, le Heiva des écoles et un gala de fin d’année. Taina exprime sa gratitude envers les étudiants et les parents pour leur confiance et leur précieux soutien.

‘Ori ‘Onounouhia 2 

L’école de danse « Ori ‘Onounouhia », fondée en septembre 2022 sous la direction d’Ornella Apuarii, a pour vocation de préserver la danse tahitienne et de partager des valeurs de respect et d’humilité avec ses élèves. Les professeurs de l’école veillent à ce que les apprentissages reposent sur le respect du corps, des autres et de l’environnement. Leur approche artistique veut combiner des bases traditionnelles solides et tendances contemporaines de ‘ōte’a et de ‘aparima. Les émotions et le partage sont au cœur de leur enseignement, mettant en avant la musique comme un langage permettant à chacun de s’exprimer pleinement.

‘Ori Hei

L’école de danse ‘Ori Hei  a donné un spectacle inoubliable. Fondée en 2008, cette école audacieuse est sur le point de présenter son gala annuel, une soirée magique placée sous le thème envoûtant de « Pacifika », hommage aux danses traditionnelles du Pacifique, interprétées avec grâce et passion par les six sections talentueuses de l’école.

Ce soir, nous avons eu la chance de vivre un avant-goût de cet événement exceptionnel à la Maison de la Culture. Mais ce n’est qu’un prélude à la soirée grandiose qui se déroulera le 17 mai sur le motu de l’Intercontinental. Les danseurs et danseuses de ‘Ori Hei, remplis d’impatience, sont prêts à partager leur amour inconditionnel de la danse avec vous lors de cette soirée époustouflante.

Te Ui Tini No Tipaerui

Vibrante, dynamique et ambitieuse, l’école de percussion Te Ui Tini No Tipaerui a vu le jour il y a seulement huit mois, sous la direction passionnée de Terii Tairaau. Depuis sa création, elle travaille sans relâche à promouvoir la culture polynésienne au-delà de nos frontières. La jeune école est en train de mettre en place des voyages, permettant ainsi à ses élèves de partager leur passion pour la percussion et la culture polynésienne à travers le monde.

Herehani

Parmi les moments forts de ce spectacle mémorable, une danse a su captiver le public en ce jour de fête des mères : la prestation mère-fille. Herehani a fièrement porté l’héritage du ‘ori Tahiti de manière magistrale. Une performance exceptionnelle, chargée de sens et d’inspiration, qui a rappelé la beauté de la relation entre une mère et sa fille.

Textes et photos : Stéphane Sayeb

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