Le président de la République a répondu au patron des Républicains, qui a vivement critiqué les syndicats à propos de l’agression de dirigeants d’Air France.
Le ton monte entre François Hollande et Nicolas Sarkozy. Le président de la République a assuré mardi qu’il ne s’en prendrait « jamais aux (corps) intermédiaires, aux corps sociaux », en réplique aux déclarations du leader des Républicains. Nicolas Sarkozy avait parlé de « chienlit » au sujet des violences contre des dirigeants d’Air France, un peu plus tôt dans la journée. Le Premier ministre Manuel Valls l’avait déjà critiqué, estimant que le terme « chienlit » est un « mot dangereux ».
Ne pas « discréditer les syndicalistes ». Le président de la République a également estimé que les « actes inqualifiables » commis contre des membres de la direction de la compagnie aérienne ne devaient pas « discréditer les syndicalistes mais discréditer les auteurs, ce qui est très différent ». « Moi, je ne m’en prendrai jamais aux (corps) intermédiares, aux corps sociaux », a-t-il lancé lors d’une allocution à l’occasion du 70e anniversaire de la sécurité sociale.