En octobre, une chambre a rapporté en moyenne 60 375 francs à un hôtelier. Une augmentation de 11% sur un an. Autre hausse constatée par l’ISPF, celle du nombre de chambres proposées à la location : la Polynésie en compte désormais près de 80 000, soit 7% de plus sur un an.
Le Westin à Bora Bora, le Maitai Express à Papeete, le Niu Beach à Moorea… En 2024, l’hôtellerie polynésienne a vu son nombre de chambres augmenter à vive allure : 79 551 au total, soit une hausse de 7% entre octobre 2023 et octobre 2024, d’après les derniers chiffres relevés par l’ISPF. Le pays retrouve donc un nombre de chambres supérieur à celui de l’avant Covid (78 764 en octobre 2019).
Dans le même temps, le nombre de chambre louées a augmenté de 2,5% : octobre 2024 a vendu 1 500 nuitées de plus qu’octobre 2023. « Cette hausse s’explique par la progression des ventes vers les marchés hexagonaux (+ 31 %) et européens (+ 14 %) qui contribue ensemble pour 3,7 points au résultat global », note l’ISPF. Cette augmentation n’ayant pas atteint celle des chambres proposées, le coefficient moyen de remplissage d’octobre diminue logiquement (-3,5 %) mais le revenu moyen par chambrée louée, lui, a augmenté (16 %).
Ce qui permet au revenu moyen par chambre disponible d’atteindre les 60 375 francs, en progression de 11 %. C’est un fait, ce « RMC » bondit d’années en année : en 2019, avant la pandémie, chaque clef louée permettait à un hôtelier de récupérer 31 200 francs par jour. En cinq ans, le revenu a ainsi presque doublé (93,51 %).