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Huahine : alerte à la bombe levée

©CP/Radio1

L’alerte à la bombe qui a paralysé l’aérodrome de Huahine depuis ce matin a été levée en fin d’après-midi. Aucun engin explosif n’a été retrouvé, et le parquet a diligenté une instruction judiciaire pour identifier et présenter à la justice le ou les auteurs de cette fausse alerte. Il encourt non seulement des peines de prison et d’amende, mais pourrait également être tenu de rembourser les frais entraînés par les retards d’avions. 

La directrice de cabinet du haut-commissaire, Emilia Havez, la procureure de la République Solène Belaouar et le commandant de la gendarmerie en Polynésie française, Grégoire Demézon, ont fait le point en fin d’après-midi sur l’alerte déclenchée ce matin à Huahine, lorsqu’un appel anonyme a fait état d’un engin explosif dans l’aérodrome.  25 gendarmes et réservistes, 7 policiers municipaux, 5 militaires démineurs, et 15 sapeurs-pompiers ont été mobilisés tout au long de la journée avant que l’alerte ne puisse être levée, explique le colonel Grégoire Demézon, commandant de la gendarmerie en Polynésie française.

Solène Belaouar a précisé les peines maximales encourues par les personnes responsables de fausses alertes comme celle-ci : 2 ans de prison et 3,5 millions d’amende. Ils peuvent également être tenus de rembourser les frais occasionnés, notamment par les retards d’avion. Deux vols et une soixantaine de passagers ont été affectés par cette alerte. La circulation aérienne a été rétablie à 16h45.

 

 

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