Les représentants du syndicat CSTP-FO et la direction de l’Huilerie de Tahiti se sont rencontrés mercredi dans la journée à deux reprises. Les négociations n’ont pas abouti. Les syndicats attendant la décision du tribunal correctionnel vendredi concernant quatre salariés de l’entreprise.

Un premier rendez-vous à l’Huilerie de Tahiti a eu lieu mercredi matin entre les représentants de la CSTP-FO et la direction. Un second rendez-vous a été organisé dans l’après-midi à l’inspection du travail, mais aucune contre-proposition n’a été faite par les syndicats comme l’indique Gérard Raoult, le P-dg de l’Huilerie de Tahiti.

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Les syndicats attendent en fait la décision du tribunal correctionnel de vendredi qui doit statuer sur le sort de quatre employés filmés alors qu’ils dégradaient les caméras de surveillance de l’usine de Fare Ute. Rappelons que l’un des points de discorde à l’origine de la grève reste l’installation de ces caméras. La direction assure que c’est « pour la sécurité des salariés », les syndicats craignent que ces caméras portent atteinte à leur « intimité ».

L’inspection du travail a demandé aux syndicats s’ils souhaitaient une nouvelle rencontre vendredi après-midi. « Ils ont dit non », rapporte le P-dg qui enverra tout de même une nouvelle convocation. Il garde espoir de mettre fin au conflit rapidement. « Les stocks de coprah sont importants et on fait tout pour ne pas bloquer les coprahculteurs » assure-t-il.