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Hura Tapairu : « Dans nos légendes on ne finit jamais d’apprendre » Vaihere Pohue

Pour sa première participation au Hura Tapairu, l’école de danse Hanihei n’a pas démérité. Les élèves de Mateata le Gayic ont présenté un spectacle haut en couleur avec plusieurs tableaux qui retracent les quatre facettes de Hina.  

Les artistes de l’école de danse Hanihei ont eux aussi fait craquer la scène de la Maison de la Culture -Te Fare Tauhiti Nui sous leurs pieds avec leur très beau spectacle relatif aux quatre facettes de Hina comme « Hina la gardienne » du umu ti, « Hina-tō-tō-io » qui avec sa propre aura lumineuse va arrêter la course de Rā, « Hina fa’auruva’a » grâce qui la rose des vents existe et enfin « Hina tutu-ha’a » la déesse du tapa.

Pour l’auteure de ce texte, Vaihere Pohue, il est notamment question ici de « transmission du pouvoir des dieux (…) et de cette notion de sacralité qui a donné une dimension assez cosmique au thème ». Au travers de ce thème et notamment de ce spectacle Vaihere Pohue a voulu « montrer l’arrière de nos légendes (…). C’est l’occasion de pouvoir découvrir les mystères de nos légendes (…). Nos légendes sont là pour nous apporter différents savoirs et techniques ». Vaihere Pohue est persuadée que grâce à nos légendes « on ne finit jamais d’apprendre ».

Pour faire le lien entre les différents tableaux mis en scène par Mateata Le Gayic, Taaroa a fait son apparition sur scène. Pour leur première participation au Heiva Tapairu, l’école de danse Hanihei a mis la barre très haut.

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