Plusieurs groupes se sont succédé samedi soir sur la scène de la Maison de la Culture-Te Fare Tauhiti Nui. Ori Atea, l’école de danse de Vairani Drost, a décidé de mettre en scène pour son aparima apipiti, un problème de société, les méfaits de l’alcool.
L’école de danse Ori Atea a présenté samedi soir sur la scène de la Maison de la Culture – Te Fare Tauhiti Nui, un mehura ainsi qu’un aparima apipiti. Cette école fondée en 2016 est dirigée par Vairani Drost. Connue dans le monde de la danse, elle a fait son premier Heiva à 12 ans et est sortie médaillée d’or du conservatoire à 15 ans. Pour le Hura Tapairu de cette année, Vairani Drost devenue chef de groupe et chorégraphe a choisi d’être accompagnée par le groupe Maro’Ura. Son chef d’orchestre et compositeur Manarii Richmond a pour le aparima apipiti décidé de faire un mix de deux de ses chansons, « Manuia » et « Tano Rima ». La chanson relate les soirées où l’alcool coule à flots : « ton cerveau brûle, ton cerveau cuit, ton cerveau s’enivre (…). De nos jours les gens sont mauvais, ils te jugent ». Et finalement ils en viennent à se taper dessus, alors même qu’ils sont amis. Manarii Richmond voulait notamment, à travers cette chanson, sensibiliser tout un chacun aux conséquences de l’alcool. Pour Vairani Drost, la mise en scène n’a pas été de tout repos mais elle affirme que le choix des danseuses l’a aidé.