Actualité faisant, il sera aujourd’hui question du changement climatique. La Journée de la Terre est en effet célébrée tous les derniers samedi du mois de Mars. Cet événement vise une prise de conscience : celle de la nécessité de lutter contre les effets du changement climatique, dont les causes d’origine globale induisent des conséquences locales que nous jugeons préoccupantes. Et parce que nos principales ressources – tourisme, pêche, perliculture et agriculture – dépendent étroitement d’un environnement sain et d’un climat stable.
Nous avons tous entendu parler du contexte de crise dans lequel notre FENUA s’est installé. Pour la qualifier, cette crise, les superlatifs ne manquent pas : financière, économique, conjoncturelle, structurelle et morale. Les leaders politiques la manient avec aisance. Si ces descriptions traduisent une part indubitable de vérité mais, quid des questions climatique et environnementale ?
Je m’appelle Bran QUINQUIS, j’ai 34 ans et suis Docteur en Économie. Ma thèse de Doctorat, je l’ai écrite sur « les conséquences économiques du changement climatique en Polynésie française ». J’ai un enfant de 3 ans et demi et c’est pour lui garantir un avenir clément que j’ai choisi d’œuvrer pour le développement durable de mon Pays. Aujourd’hui, je le fais en tant que consultant mais essaie aussi d’en appliquer les concepts en tant qu’adjoint au Maire de ma commune : Mahina.
Œuvrer aux cotés de Patrice JAMET est pour moi joindre l’urgent au nécessaire. De cet adage du grand chef Amérindien Sitting Bull, Patrice a fait son leitmotiv : « Quand le dernier arbre aura été abattu, quand la dernière rivière aura été empoisonnée, quand le dernier poisson aura été péché alors on saura que l’argent ne se mange pas ». Comment mieux évoquer l’urgence de la protection de notre environnement ?
Comment peut-on miser sur le tourisme sans protéger nos plages de l’érosion ? Comment parier encore sur la perliculture sans investir dans la recherche quant aux impacts de l’acidification des océans ? Nos lagons resteront-ils encore longtemps le garde–manger de nombreuses familles polynésiennes si l’on ne se soucie pas du blanchissement des coraux ? Est-il opportun de signer des accords de pêche sans se préoccuper des fluctuations de cycles El Nino ? La modification envisagée des régimes de pluviométrie altèrera t’elle notre agriculture ?
L’équipe de Ia Tura to’u Fenua a mûrement réfléchi cette approche, et apporte des solutions à ces interrogations. Comptez sur nous pour mettre en avant une véritable synergie des services administratifs. Nous nous devons d’harmoniser les outils juridiques et les politiques publiques afin d’assurer la préservation de nos espaces naturels sans entraver le développement du pays.
Nous en sommes persuadés : l’urgence est de protéger notre environnement ! Il en va de la pérennité de l’économie. Mais quid de sa nécessaire valorisation ?
Le Capitaine James Cook disait des Polynésiens : « la bienveillante nature les a pourvu à profusion non seulement du nécessaire, mais du superflu ». Je termine donc sur une note optimiste et souligne que la Polynésie offre un potentiel sans équivalent en matière de développement d’énergie renouvelable. Notre Fenua dispose de véritables atouts qui peuvent, s’ils sont exploités avec discernement et volonté politique, faire « contrepoids » aux dommages générés par le réchauffement climatique. Certains de ces atouts, sont à préserver (espaces maritimes et montagneux). D’autres sont à encourager: telles que les énergies renouvelables liées à la mer ou l’exploitation des « terres rares » dont on rappellera l’importance stratégique.
Éco-citoyens polynésiens, si comme nous vous êtes pour une autonomie alimentaire ou pour une Indépendance énergétique, vous êtes aussi des citoyens du monde ! Rejoignez-nous pour bâtir un Fenua… Durable !!!
Bran
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