ACTUS LOCALESSANTÉ

IGAS: les praticiens hospitaliers dénoncent un rapport incohérent

Le syndicat des praticiens hospitaliers de Polynésie française ©  Vaite Urarii Pambrun

Le syndicat des praticiens hospitaliers de Polynésie française © Vaite Urarii Pambrun

Le rapport de l’IGAS sur le financement du régime de solidarité de la Polynésie française et des politiques de santé continue à faire grincer des dents. Après les fonctionnaires d’Etat, le syndicat des praticiens hospitaliers de Polynésie française (SPHPF) réagit lui aussi.

Le rapport fait état d’un « système de santé particulièrement généreux et couteux ». Il est aussi question dans ce rapport de l’existence d’un grand nombre de médecins exerçant au CHPF.

Les missionnaires font plusieurs propositions comme   la modification de l’organisation pour les gardes et astreintes, la suppression jusqu’à 20 postes de praticiens hospitaliers, ou cinq postes de cadres de santé.

Marc Levy Président du SPHPF se demande si l’ensemble de ce rapport est cohérent. Pour lui on marchande la santé et on voit tout sur le plan comptable. Il est au micro de Vaite Urarii Pambrun

 

Quant à la suppression de postes proposée par l’IGAS, Marc Levy considère qu’on met en péril le système de santé.

 

État comme Pays ont indiqué de leur côté que ce rapport était une « boîte à outils » sans préciser lesquelles, de ses 66 mesures qu’il contient, seraient appliquées.

Article précedent

Octobre rose : une journée pour prévenir le cancer du sein

Article suivant

CCBF: tempête dans un verre d'eau ?

2 Commentaires

  1. simone grand
    17 octobre 2014 à 5h33 — Répondre

    même le haut commissaire dit que les propos de l’Igas n’engagent nullement l’Etat tant certains aspects sont déraisonnables
    Simone Grand

  2. Anonyme
    17 octobre 2014 à 23h45 — Répondre

    Je voudrais juste dire que mon enfant en bas âge de la naissance à ses 3 ans a souffert d'un réel ébranlement des soins auprès de son pédiatre surbooké et du corps médical.
    Au bout du compte, aucun suivi, aucun test alors que cela ne guérissait pas, et tout prescrit à l'aveuglette comme un cas isolé de bronchite ponctuelle (qui durait des mois sans fin), il commençait à être asthmatique et la Ventoline n'avait aucun effet (merci son kiné qui l'a sauvé et qui est de loin le meilleur)…De plus quand tu appelles le pédiatre traitant pour une fièvre à 39 il n'y a pas toujours de la place ! selon la secrétaire, à savoir qu'aujourd'hui les visites obligatoires des enfants en bonne santé prennent la priorité ! "Allez voir votre généraliste !" Et dernier message de la pédiatre avant qu'on commence à se tourner ailleurs pour répondre à nos inquiétudes "soyez blasés".

    A dix mois, la pédiatre décide de prescrire un test, de l'estomac : diagnostique : remontées acides, l'estomac ne se ferme pas comme il faut.
    Malgré ce résultat qui s'est limité à trois mois de traitement "d'Inexium" sans suivi, aucun, sur la suite des évènements.
    J'ai du pallier pour trouver l'origine de ses problèmes qui reprenaient tout de suite après l'arrêt du traitement, à des tests supplémentaires et cinq médecins pour avoir une réponse évidente sur un problème qui concerne un tiers des enfants de moins de 3 ans et qu'ils savaient tous :
    Réponse évidente trop dure à donner ; plus de 2 ans de bataille ! pour les médecins : "Gaviscon jusqu'à ses trois ans non stop" contre ses remontées acides ! C'est tout ? oui c'est tout, et c'est un merveilleux gastro-entérologue qui nous a donné cette toute petite réponse avec quelques rudiments de conseils sur l'heure du coucher). Pour les plus mal lotis de cette malformation, cela dure effectivement jusqu'à ses 3 ans mais ceux-ci n'auront pas une résorption totale.
    C 'était la fin de son calvaire ! mon enfant n'avais presque jamais souri etc. mais il y avait quand même trop longtemps que les bons soins n'avaient pas eu lieu comme il faut, alors il a fallu quand même attendre 1 an pour qu'il soit en santé "normale"
    Il avait ingurgité tonnes de médicament inutiles : antibio, célestène, etc. totalement inefficaces.
    Pourquoi avoir gaspillé tous ces médicaments inutiles et toxiques sans faire de tests, Dr :" je fais des économies, je ne fais pas de tests et je prescrit même à l'aveuglette, sous l'insistance de l'inquiétude justifiée des parents, un anti allergène, sans savoir si il est allergique ! "
    Sauf que nous parents ignares avec 2 tests : poumons (pour mesurer les séquelles), allergies (il n'est pas du tout allergique) nous avons pu mettre fin avec le gastro-entérologue et les rudiements d'informations reconstitués des médecins, à cette dérive allucinante !, et fin à plusieurs mois de consultations inutiles, néfastes et coûteuses.

    Mon bébé a beaucoup, beaucoup souffert, de cette inconséquence ! j'ai vu un nourrisson rouge violacé de douleur, hurler, se cambrer en demi-cercle à l'envers et secouer la tête de douleur insupportable pendant des heures, des jours, des mois.
    Réponse du pédiatre, pourtant quelqu'un de bonne réputation : "Soyez blasé", si je l'avais écouté, il aurait fini à l'hôpital et dans quel état !

    Vous ne vous imaginez même pas ce que cette inconséquence à provoqué dans notre équilibre fragile. Me croirez-vous, c'est la vérité. A mon nouveau travail ma responsable n'était pas contente de mes demandes ponctuelles de congés, aucune pitié autour de soi, un monde déshumanisé, j'en reste ébranlée.

Laisser un commentaire

PARTAGER

IGAS: les praticiens hospitaliers dénoncent un rapport incohérent