Un trentenaire a été condamné jeudi après-midi à neuf mois de prison ferme pour l’agression sexuelle de sa cousine, alors même qu’elle était hospitalisée au Centre hospitalier de Taaone.

Un sans-domicile de 35 ans a été jugé jeudi après-midi en comparution immédiate pour des faits « d’agressions sexuelles sur une personne vulnérable ». Lundi, le trentenaire s’était rendu à l’hôpital de Taaone où sa cousine, sous curatelle, était hospitalisée après une opération de la jambe. La victime était seule dans sa chambre et un peu groggy par les médicaments. Après avoir commencé à discuter avec elle, l’accusé s’est mis à lui caresser les seins, puis le sexe, tout en tentant de se masturber. La victime a alors tenté d’atteindre le bouton d’appel des infirmières, mais son agresseur l’en a empêché. C’est finalement en frappant sur une tablette du lit d’hôpital que la victime a réussi à attirer l’attention du personnel soignant. Après avoir dénoncé les faits aux gendarmes, la victime a révélé que ce genre de faits s’étaient déjà produits dans le passé.

« Risque de récidive majeur »

Jeudi après-midi au tribunal, l’accusé a intégralement reconnu les faits. Il n’a pas réussi à expliquer son geste. Versant quelques larmes, il a répété à plusieurs reprises qu’il regrettait ce qu’il avait fait. Le parquet a requis deux ans de prison ferme en s’appuyant sur l’expertise psychologique pointant un « risque de récidive majeur ». Le tribunal a finalement condamné le trentenaire à 18 mois de prison, dont 9 avec sursis assorti d’une mise à l’épreuve de trois ans. Mise à l’épreuve durant laquelle l’homme a l’obligation de se soigner, d’indemniser la victime et l’interdiction d’entrer en contact avec elle.