Un homme de 40 ans a été condamné jeudi en comparution immédiate à huit mois de prison avec sursis pour des faits de menace de mort. L’amoureux éconduit a envoyé 141 SMS à son ex-compagne dans la même journée.
Mardi, un homme de 40 ans, employé en tant que personnel civil à la gendarmerie et ancien gendarme adjoint, a envoyé 141 SMS à son ex-compagne entre 14 heures et 19 heures. Des SMS de menace qui répétaient principalement les phrases « je vais te tuer », « je vais en finir avec toi », « tu peux te cacher je vais te retrouver ». Jeudi, le fonctionnaire s’est dit sujet à des crises de colères à cause du harcèlement qu’il subit sur son lieu de travail. Jaloux et possessif, il n’a donc pas supporté la séparation imposée par sa compagne après ses propres violences et menaces à son encontre le mois dernier. La victime a d’ailleurs déjà déposé deux plaintes à son encontre. « Je veux être en sécurité, je veux vivre en paix », a-t-elle déclaré au procureur. L’homme a tenté de minimiser ses actes, affirmant avoir agit sur le coup de la colère : « je ne lui veux pas de mal. C’est la mère de ma fille, c’était juste des paroles de colère ». Le tribunal l’a finalement condamné à huit mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve de deux ans, assortie d’une obligation de soins, interdiction d’entrer en contact avec sa victime et de se rendre à son domicile ou à son travail. L’homme a obtenu que la peine ne soit pas inscrite sur le bulletin numéro 2 de son casier judiciaire. Le tribunal a également prononcé l’exécution provisoire de la peine. C’est à dire que la sanction sera applicable, même en cas d’appel.