ACTUS LOCALESJUSTICE Il frappe mortellement un papy de 83 ans pour lui voler sa voiture Valentine BLUET 2019-06-27 27 Juin 2019 Valentine BLUET © Radio 1 Un jeune homme de 24 ans comparait devant la cour d’assises de Papeete depuis jeudi matin pour « vol avec violences ayant entraîné la mort ». En décembre 2016, il s’était introduit dans une habitation de Pirae pour voler une voiture. Tombé nez à nez avec le propriétaire âgé de 83 ans, il l’avait frappé au visage, le laissant inconscient. Le papy était décédé dix jours plus tard. Dernière affaire jugée par les jurés de la cour d’assises de Papeete. Lewis Opuu, 24 ans, est accusé d’avoir tué un retraité de 83 ans alors qu’il tentait de lui voler les clés de son véhicule. Le 21 décembre 2016, après avoir fais des repérages deux jours plus tôt, le voleur s’était introduit dans l’habitation du retraité, résidence Aute à Pirae, dans le but de trouver les clés du véhicule garé à l’extérieur. L’habitant des lieux avait été réveillé par l’aboiement des chiens du voisin et s’était retrouvé nez à nez avec le voleur. Celui-ci lui avait alors asséné un coup de poing qui avait sonné le papy et provoqué sa chute. Le retraité avait tenté de se relever une première fois, il avait alors reçu un coup de pied au visage. Essayant à nouveau de se relever, il avait reçu un ultime coup de pied avant que le voleur ne prenne la fuite. C’est l’épouse du retraité qui l’avait retrouvé, gisant dans son sang, près de trois heures plus tard. Transporté au centre hospitalier de Taaone, l’octogénaire souffrait d’une fracture rachi-cervicale et risquait la tétraplégie. C’est lors d’une opération qu’il était décédé 10 jours plus tard. « Imperméable à une sanction pénale », selon l’expert psychiatre Le voleur, quand à lui, avait été retrouvé grâce aux quelques objets qu’il avait pris avant sa fuite, et notamment un téléphone portable revendu. Dès son interpellation, le voleur agresseur avait reconnu avoir frappé le papy mais précisait « ne pas avoir voulu le tuer mais l’endormir ». Il avait confié son méfait à quelques « collègues du quartier », leur racontant avoir pris la fuite à la vue du sang et « ne pas savoir si le vieux était encore vivant ». L’accusé est déjà défavorablement connu de la justice pour deux condamnations en lien avec des vols. D’ailleurs, deux jours avant l’agression, il avait rendez-vous avec le juge des libertés et de la détention… Un comportement qui a fait dire à l’expert psychiatre que l’accusé était « imperméable à une sanction pénale » et que le risque de récidive était « important ». Pour ces nouveaux faits, il encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Le procès doit se terminer vendredi. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)