En visite en Géorgie pour une réunion des parlementaires de la francophonie, le président de l’Assemblée de la Polynésie a rencontré son homologue québécoise. Il lui a proposé « l’aide humanitaire » du fenua face aux incendies qui ravagent les forêts du Canada depuis le mois de mai.
Des rencontres, pour Tony Géros à Tbilissi. Le président de l’Assemblée de la Polynésie française participe, dans la capitale géorgienne, à l’Assemblée parlementaire de la francophonie, un organisme lié à l’Organisation Internationale de la francophonie et qui a pour mission de créé des liens entre les organes législatifs des pays membres. En dehors des réunions du bureau et des séances plénières, le maire de Paea enchaine les rendez-vous. Par exemple avec son homologue Québécoise, Nathalie Roy, à qui l’élu polynésien a offert « l’aide humanitaire » du Pays. Le Canada connaît en effet des feux de forêts historiques depuis le mois de mai : 8,4 millions d’hectares ont brûlé, soit 20 fois la superficie des terres émergées de Polynésie. Et les feux ne vont pas en se calmant avec l’arrivée des températures estivales : 2,5 millions d’hectares sont partis en fumée depuis le 19 juin. Face à cette situation d’urgence, plusieurs états, dont la France ou les États-Unis, ont envoyé des renforts et Tony Géros a proposé de faire de même : il a proposé de dépêcher sur place une vingtaine de sapeurs-pompiers du fenua.
Des professionnels qui avaient déjà été envoyés, certes un peu tardivement, en métropole, lors des importants incendies de l’année dernière. La proposition aurait été « chaleureusement » accueillie par la présidente de l’Assemblée nationale du Québec qui est aussi Vice-présidente de l’assemblée parlementaire de la francophonie. Elle aurait « aussitôt transmis la proposition aux équipes du Centre interservices des feux de forêts du Canada ». À noter que Tony Géros s’est aussi entretenu, en marge de la 48e session de l’Assemblée parlementaire de la francophonie, avec les représentants du parlement géorgien et avec les secrétaires généraux de l’organisation. L’élu polynésien cherche notamment à créer plus d’échanges sur les politiques publiques mis en place dans les pays membres sur la vie chère. Il a en outre exprimé « ses attentes élevées quant aux résultats obtenus » et quant à « la portée des actions de l’APF« , qu’il souhaite voir « tangibles et visibles pour sa population », comme le précise le communiqué de l’Assemblée de la Polynésie.