Radio1 Tahiti

Informations et distribution de préservatifs pour lutter contre les IST

Il faut que la sexualité deviennent une priorité de la vie du couple.

Face à la recrudescence des cas d’infections sexuellement transmissibles (IST) observée en Polynésie française, le ministère de la Santé et de la recherche et la Direction de la Santé mettent en place des actions de dépistage et de prévention.

A l’occasion du Heiva i Tahiti, le ministère de la Santé et de la recherche et la Direction de la Santé invitent le public à une opération de sensibilisation, organisée en partenariat avec la Maison de la Culture, le jeudi 7 juillet, de 17h à 21h, sur l’esplanade basse de la place To’ata et dans la boutique Heiva. Des professionnels de la Direction de la Santé assureront l’information du public et distribueront des préservatifs gratuitement. Pour rappel, entre 2014 et 2015, le nombre de cas de gonococcies et de chlamydioses a doublé et le nombre de cas de syphilis a triplé. Entre janvier et mai 2016, plus de 100 cas de syphilis ont été diagnostiqués en Polynésie française. L’épidémie de syphilis est la plus marquante, car cette maladie était très rare en Polynésie française au cours des 10 dernières années. Cette épidémie semble concerner une population plus large que celle des groupes à risque habituels (travailleurs du sexe). Les personnes concernées sont celles qui ont une activité sexuelle occasionnelle ou régulière, souvent dans un contexte festif, sans protection, avec un ou des partenaires, sans connaître leurs antécédents. Les IST sont souvent asymptomatiques (on peut être malade et contagieux sans le savoir). De plus, l’usage de l’alcool et de drogues lève l’inhibition du comportement et favorise les prises de risques. Les préservatifs sont très efficaces pour prévenir la contamination par les IST. Leur utilisation doit être un réflexe pour tout contact sexuel en dehors du couple stable.

En réponse à cette épidémie, trois types d’interventions seront mis en place :

Liste des centres de dépistage anonyme et gratuit pour le VIH et la syphilis (CDAG) en Polynésie française :

D’après communiqué