© Facebook

C’est le lot quotidien des agents des communes et de l’équipement lorsqu’il pleut comme ce dimanche… Tous restent en alerte et sont prêts à intervenir, chacun dans leur compétence, pour venir en aide à la population en difficulté et ou encore faire en sorte que les automobilistes rencontrent le moins de problèmes possible.

Dès qu’il pleut un peu plus que d’habitude sous nos tropiques, muto’i, pompiers, et agents de l’équipement sont tous sur le pied de guerre. Et ce quelle que soit l’heure. « C’est comme cela tous les week-end quand il pleut… En fait on n’a pas de week-end », lâchait dimanche matin un agent de l’équipement, déjà à pied d’œuvre pour retirer les détritus du tunnel du rond-point Tahiti Nui… Un tunnel qui a d’ailleurs dû être fermé aux automobilistes dans la journée. Emile Paofai, employé de l’équipement, affirme que cette inondation sous le tunnel est causée par les saletés et détritus.

La commune de Hitiaa o te ra, qui a connu d’énormes dégâts  en décembre dernier, a été épargnée cette fois-ci. De quoi réjouir le premier adjoint de la commune en charge de l’équipement, Willy Mac Carthy.

Du côté de Mahina, « rien à signaler » affirme le tavana Damas Teuira. « Chat échaudé ne s’y reprendra pas » (sic), sourit le tavana. Depuis la mauvaise expérience de décembre dernier avec le débordement de certaines rivières, il a mis en place « un système de veille ». Dorénavant, les rivières sont scrutées de très près par la police municipale dès que le temps est pluvieux.

Faa’a n’a pas été épargnée. Selon le directeur de la sécurité publique à Faa’a, Charles Vanaa, plusieurs habitations ont été inondées, notamment au niveau de la Setil. L’équipement et la commune ont même dû avoir recours à des engins lourds pour retirer un tronc d’arbre qui bouchait une évacuation. Pour le quartier de Outuaraea, le directeur de la sécurité publique à Faa’a est clair : « ça va être le quotidien de toutes ces personnes pendant les grandes pluies tant que le bout du chenal ne sera pas curé ». A qui incombe cette responsabilité ? « Le chenal appartient à l’aviation civile », répond Charles Vanaa. Aviation civile qui, selon lui, a déjà été approchée sur le sujet à plusieurs reprises.