Les jeunes de 17 à 25 ans représentent 45% des morts sur les routes et deux tiers des accidents impliquent des deux-roues (illustration) © DR

Nos routes sont-elles dangereuses ? Telle était la question que nous posions samedi à l’occasion de la journée nationale de la sécurité routière.

Nous regrettions alors la difficulté d’obtenir des autorités un bilan récent de l’insécurité routière mais finalement les derniers chiffres nous ont été communiqués lundi.

Et ils ne sont pas bons.

210 accidents ont été recensés, entraînant le décès de 31 personnes contre 19 en 2011.

Les jeunes de 17 à 25 ans  représentent 45% des morts sur les routes et deux tiers des accidents impliquent des deux-roues.

Des accidents mortels dus principalement à la surconsommation d’alcool ou à celle de produits stupéfiants – et cela malgré la hausse de la répression.

Un fléau qui touche toute la société et pas seulement sur la route.

Pour le colonel Patrick Valentini, commandant de la gendarmerie en Polynésie française, il faut que les mentalités évoluent et que la population prenne conscience des risques:

La gendarmerie a augmenté ses contrôles avec 47 723 dépistages d’alcoolémie pour 1978 contrôles positifs, soit une augmentation de 17% par rapport à l’année passée à la même période.

Mais l’augmentation la plus importante se fait au niveau des retraits de permis. Le colonel Valentini souhaite renforcer encore les contrôles et multiplier les actions de prévention:

A noter que la Journée de la Sécurité Intérieure aura lieu ce mercredi à partir de 12h30 place Tarahoi avec la présence, entre-autre, de plusieurs stands dédiés à la sécurité routière.