La compagnie a réagi à la confirmation de l’interdiction d’Uber par le Conseil Constitutionnel mardi et juge cette décision « évidemment décevante ».
La décision du Conseil constitutionnel confirmant l’interdiction du service controversé UberPop est « évidemment décevante », a réagi mardi Uber, le géant américain des véhicules de transport avec chauffeurs. « Nous allons continuer à travailler avec le gouvernement français à la définition d’un cadre réglementaire moderne et pragmatique », a ajouté le groupe californien dans un communiqué, rappelant que la décision de la plus haute juridiction française n’affectait pas son offre de chauffeurs professionnels via l’application Uber.
Uberpop suspendu depuis début juillet. Une réaction suscitée par la décision rendue par le Conseil constitutionnel qui a confirmé mardi l’interdiction du service controversé UberPop. Les « Sages » rejettent ainsi les griefs soulevés par le géant américain de véhicules de transports avec chauffeurs (VTC), Uber, dans une question prioritaire de constitutionnalité (QPC). Cette QPC avait été émise à l’encontre de la loi Thevenoud, qui interdit à tout particulier de percevoir une rémunération pour une activité de chauffeur. UberPop, qu’il ne faut pas confondre avec l’offre de VTC professionnels d’Uber, avait été « suspendue » début juillet par le groupe américain, dans l’attente de la décision.