ACTUS LOCALESNUMERIQUE

Internet peut-il relancer la musique locale ?

Teraiapiti Isabelle

La toute nouvelle entreprise, Digital Distribution Tahiti, propose « d’exposer » les artistes locaux sur la scène internationale par le biais de plate-forme  numériques d’achat et de lecture de musique. Le but est de permettre aux artistes de générer des revenus grâce à Internet et de trouver de nouveaux partenaires de diffusions.

La vente de disques se meurt depuis l’avènement de la musique en streaming et en téléchargement légal ou non. En Polynésie, très peu d’artistes sont accessibles sur Internet. Le fondateur de Digital Distribution Tahiti, Teraiapiti Isabelle, souhaite combler cette absence des artistes locaux sur le web en leur proposant une porte d’entrée vers des plateformes de musiques numériques types Tidal, Deezer, Itunes ou encore Spotify. Une source supplémentaire de revenus pour les artistes. Mais il faut savoir que l’argent que rapporte l’économie numérique de la musique est encore assez aléatoire. Pour un clic sur Internet, l’artiste récupère moins d’un Fcfp. Il est donc primordial que les œuvres des artistes génèrent une forte activité sur les plateforme de musique numérique, explique Teraiapiti Isabelle.

Pour Teraiapiti Isabelle, qui travaille dans la musique depuis l’âge de 15 ans, le but est de montrer aux artistes locaux que la musique en ligne peut rapporter de l’argent. Les plateformes internationales de musique numérique offrent une nouvelle visibilité qui peut mener les artistes polynésiens vers de nouveaux auditeurs, voir de nouvelles scènes hors du fenua.

Digital Distribution Tahiti souhaite être un véritable partenaire pour les artistes. Déjà deux groupes ont décidé de miser sur le numérique : Takanini et Pepena. Le nouveau single du groupe Pepena, « Nehenehe », sortira d’ailleurs sur les plateformes numériques le 1er avril prochain. Digital Distribution Tahiti se chargera également de permettre une diffusion sur les radios françaises durant la tournée de Pepena en mai prochain en métropole. Pour la suite, Teraiapiti Isabelle a déjà des contacts pour obtenir des catalogues de musiques anciennes. Il souhaite leur redonner une seconde vie grâce au numérique et « pourquoi pas un jour ressortir tout Bobby remasterisé ».

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