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Interrogé sur les incidents à République, Cazeneuve s’emporte

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VIDÉO – Le ministre de l’Intérieur s’est défendu de toute défaillance de l’Etat, mardi à l’Assemblée nationale.

Bernard Cazeneuve élève la voix. Interrogé sur les incidents lors du rassemblement de dimanche place de la République, le ministre de l’Intérieur a haussé le ton mardi à l’Assemblée nationale et s’est défendu de toute défaillance de l’Etat, expliquant avoir « pris toutes les précautions ». « Nous avions pris toutes les précautions, nous avons été fermes et nous le demeurerons », s’est énervé Bernard Cazeneuve, après une question du député Les Républicains Philippe Cochet affirmant que « l’abject avait eu lieu » et pointant une « faute grave de l’Etat ».

La vidéo de Bernard Cazeneuve : 

 Débordements place de la République : Cazeneuve...par LCP

« Des accusations sans fondement ». Selon Bernard Cazeneuve, il y a bien eu « un rassemblement pacifique, une chaîne humaine qui s’est bien passée » place de la République, mais « un groupe de casseurs, dans l’irrespect total de la mémoire de ceux qui ont perdu la vie à l’occasion des attentats, (a) joué avec une extrême violence un jeu qui doit être condamné avec la plus grande fermeté ». Les forces de l’ordre sont intervenues, selon lui, « immédiatement pour mettre hors d’état de nuire ces individus ». Déplorant « l’énervement », « l’outrance » et les « accusations sans fondement », Bernard Cazeneuve a répondu au député LR avoir pris « préalablement à cette manifestation 26 assignations à résidence, non pas contre des militants écologistes mais des casseurs ».

Nombreuses interpellations. Des échauffourées avaient éclaté dimanche entre les forces de l’ordre et « plusieurs dizaines d’individus cagoulés et masqués », selon le ministre de l’Intérieur, lors d’un rassemblement sur la place de la République à Paris, en marge de la conférence de l’ONU sur le climat COP21. Les policiers avaient procédé à 341 interpellations, dont 317 s’étaient soldées par des gardes à vue. Un homme et une femme comparaissent mardi devant le tribunal correctionnel de Paris, deux autres personnes restent en garde à vue, tandis que cinq ont été relâchées. Les gardes à vue de plus de 300 autres avaient été levées lundi.

Source : Europe1 avec AFP

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