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Jean-Marc Rimaud, un « Maître » en or

Entraîneur à l’OLP et Kona Tri, le polyvalent Jean-Marc Rimaud a participé en mars aux Championnats de France « Masters » de natation. Il en ramène cinq médailles, dont trois en or. Et à peine le temps de souffler, qu’il se lance dans un défi crossfit avec une première participation aux Polynesian Battle Games.

Des médailles nationales chez les jeunes, avec Naël Roux, Déotille Videau ou encore Teherearii Oopa, des médailles nationales en élite, pour Nicolas Vermorel, et maintenant des médailles nationales en Masters pour Jean-Marc Rimaud : la natation tahitienne se porte bien, à tous les niveaux.

Ce dernier, coach à l’OLP (Olympique de Pirae) et membre de la sélection tahitienne de triathlon, en a remporté trois en or et deux en argent, lors des championnats de France Masters, ce mois-ci au Puy-en-Velay. Une compétition où se retrouvent « les plus de 25 ans, les retraités des courses Elite », s’amuse l’intéressé, qui représentait le fenua avec Bernard Costa (CNP).

Dans le bassin de 25 mètres, Jean-Marc s’est illustré sur sa nage de prédilection, le dos, avec des titres sur 50, 100 et 200 m. Auxquels il faut ajouter deux deuxièmes places sur le 200 m papillon et sur le 100 m 4 nages. Un joli tir groupé, puisque le règlement des championnats de France autorise seulement cinq courses par nageur. « C’était un peu l’inconnue, car je n’avais pas fait de compétition en natation depuis plus de six mois. Au-delà de la place, je suis très satisfait des chronos réalisés », souligne celui qui avait remporté cinq médailles d’or lors de l’édition 2019, une époque où il nageait jusqu’à sept kilomètres par jour, contre deux actuellement.

« Toujours du plaisir dans l’eau »

À peine trois mois après les Jeux du Pacifique aux îles Salomon, où il avait décroché l’or par équipes et l’argent individuel en triathlon, ainsi que le bronze en aquathlon, Jean-Marc Rimaud avait fait de ces championnats « un nouvel objectif », pour lequel il s’était « entraîné tous les jours ». « Je prends toujours du plaisir dans l’eau, je suis un compétiteur, j’aime être derrière un plot de départ et avoir la pression », sourit-il, alors que bon nombre de nageurs rangent le maillot de bain une fois la vingtaine passée.

Sans cesse en quête de défi, ce touche-à-tout va être servi, puisqu’il s’essaye désormais au crossfit. Du 29 au 31 mars, il participera d’ailleurs au Polynesian Battle Games, plus grosse compétition du pays, au parc Vairai. « Je voyais les athlètes s’entrainer à la salle de sport, et j’avais envie de varier, après ma grosse préparation en triathlon pour les Jeux du Pacifique » et la lassitude engendrée.

Pendant trois jours, il tentera de « montrer que les triathlètes peuvent être bon partout ». Avant de retourner à son quotidien d’entraineur, lui qui forme la relève, à l’OLP donc, mais aussi du côté de Kona Tri. « Être dans les clubs, les assos, sur le terrain… C’est ce qui me plaît. »

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