ACTUS LOCALESSPORTS Jérôme Brouillet et son « ange Medina », grands gagnants du World Sports Photography Waldemar de Laage 2025-01-10 10 Jan 2025 Waldemar de Laage © AFP / Jérôme Brouillet Le photographe basé en Polynésie a remporté le premier prix des prestigieux World Sports Photography Awards, pour son cliché devenu iconique du surfeur Gabriel Medina. L’image du Brésilien, en lévitation après avoir surfé une vague aux JO de Teahupo’o, avait fait le tour du monde. Lire aussi : Quand un photographe local casse l’internet mondial Un premier prix pour Jérôme Brouillet. Après avoir fait le tour de la planète en juillet, sa photo du surfeur Brésilien Gabriel Médina le doigt levé après avoir surfé une vague à Teahupo’o a remporté la récompense la plus prestigieuse des World Sports Photography Awards, célèbre concours pour les photographes de sport. « J’étais en train de travailler un peu tard, sur un autre concours auquel je participe, et vers minuit, j’ai reçu un mail des World Sports Photography, j’ai ouvert et j’ai vu que j’avais gagné le gold overall, et il semblerait que ce soit la plus grande distinction de ce concours photo », raconte le photographe. Celui qui avait gagné près de 100 000 abonnés sur Instagram dans les 24 heures ayant suivi la publication de cette photo, diffusée par l’AFP et les médias du monde entier, se dit simplement « très content d’avoir gagné ». « C’est difficile, quand on fait des photos, d’analyser si on en a une qui mérite de gagner quelque chose, c’est un petit peu prétentieux, mais c’est vrai que celle-ci a marqué les esprits, donc je me suis dit qu’elle avait une chance. Quand je vois les autres photographes qui gagnent chaque année, je suis époustouflé, donc c’est très agréable ». Satisfait aussi, « car une autre de mes photos de surf a été sélectionnée parmi les top photo aquatiques ». https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2025/01/Brouillet.wav Ce concours, « c’est le premier que je gagne dans ma carrière ». Mais le photographe installé en Polynésie, où il a d’autres activités, pourrait en décrocher d’autres. Certains auxquels il a postulé, d’autres dans lesquels son employeur pendant les Jeux, l’AFP, s’est engagé. Il représentera notamment la France lors de la World Photography Cup, dont les lauréats seront annoncés en mars. « Il y a des concours qui sont très journalistiques et je rentre dans les cases car je travaille pour une agence de presse. Mais je ne me fais pas d’illusions, car dans la presse, il y a des catégories qui sont quand mêmes beaucoup plus »sérieuses » que la photo de sport, notamment des photographes qui partent à la guerre ou d’autres qui photographient des catastrophes. Souvent, ce sont eux qui trustent les premières places et c’est tant mieux car il le méritent largement », souligne Jérôme Brouillet, qui participe surtout « pour l’expérience » et pour tenter de décrocher les distinctions « par catégories ». Au-delà des récompenses, cette photo a offert à Jérôme Brouillet une « carte de visite assez pratique ». « Jusqu’à la fin de mes jours, on va dire que je suis la personne qui a fait la photo de Gabriel Medina pendant les Jeux olympiques, que la moitié de la planète a dû voir. Je n’ai pas gagné au loto, j’ai la tête sur les épaules, c’est vrai que ça aide pas mal pour se présenter ». Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)