Environ 160 personnes ont participé ce samedi aux Assises de la jeunesse organisées sous le grand chapiteau de la Présidence. Une action s’inscrivant dans une dynamique de co-construction du futur schéma directeur de la jeunesse attendu pour 2024.
Travailler ensemble. C’est la dynamique que souhaite impulser le ministère au travers des Assises de la jeunesse organisé ce samedi à la présidence. Toute la journée, environ 160 personnes – des jeunes âgés de 15 à 30 ans, issus de milieux divers, mais aussi des acteurs impliqués auprès de la jeunesse – ont ainsi eu l’occasion d’échanger sur leur vision de l’avenir. Pour que les langues puissent se délier plus facilement, plusieurs petites équipes mêlant jeunes et adultes ont été constituées. Pas d’études de cas au programme, mais plutôt des temps pour laisser place à l’imagination au travers notamment d’un voyage vers le futur idéal des jeunes. « On échange beaucoup sur la vision que l’on pourrait avoir sur une Polynésie dans le futur, explique Teravairai, 21 ans. On essaie de mettre à plat toutes les idées et de les illustrer au travers de dessins ». Au sein des groupes, malgré les différences, certaines idées se répètent comme celle d’un fenua libre, sans pollution et surtout rattaché à sa culture.
Cette action qui s’inscrit donc dans une démarche de co-construction, doit permettre de continuer le travail entamé par le gouvernement précédent. C’est en tout cas ce que projette de faire le ministère qui veut mettre en lien les résultats des premières Assises de la jeunesse de 2016, mais aussi la consultation de 1 600 jeunes organisée en 2021. Pour la ministre de la Jeunesse, Nahema Temarii, « il faut arrêter de vouloir mettre un terme à tout surtout s’il y a des choses qui fonctionnent ». Objectif de la démarche : « aller un petit peu plus vite » et surtout faire correspondre la future feuille de route à « ce que les jeunes et les acteurs du secteur de la jeunesse ont besoin ».
La stratégie sera ensuite mise en œuvre par le biais d’une commission de cadrage prévu plus tard à Tahiti et dans les archipels. Elle devrait être connue d’ici le deuxième semestre 2024. Elle sera ensuite présentée au conseil des ministres et à l’assemblée territoriale avant d’être déployée au travers d’actions s’étalant sur les 10 prochaines années.