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Jeux du Pacifique : en natation, deux premiers jours « déterminants »

Les nageurs se jettent à l’eau ce dimanche, pour les premières épreuves de ces Jeux du Pacifique 2023. Au menu : le 400 m nage libre, le 100 m papillon, le 200 m brasse et le relais 4×100 m nage libre. Selon le directeur technique Sylvain Roux, de bonnes performances d’entrée permettraient de faire douter les favoris calédoniens.

« Ils ont hâte de plonger pour le premier départ ! » Comme le relève Clay Ellis, coach assistant de la sélection tahitienne, les nageurs sont impatients de sauter dans le grand bain. C’est le cas ce lundi, avec les séries à la mi-journée et les finales dans la soirée, vers 22 heures à Tahiti, sur le 400 m nage libre, le 100 m papillon, le 200 m brasse et le relais 4×100 m nage libre. « On a des nageurs sur toutes les courses, donc on est déjà contents d’être aussi présents », souligne le directeur technique de la Fédération de natation, Sylvain Roux.

Keha Desbordes, porte-drapeau de Tahiti pour la cérémonie d’ouverture, sera à suivre au sprint.

Distiller le doute dès la première course

Des médailles d’or sont déjà espérées ce dimanche (lundi aux îles Salomon). Notamment sur le 400 m libre, avec Naël Roux, fils de. Il est aussi attendu sur le 200 brasse, ou Teiva Gehin devrait également être aux avant-postes. Concernant le papillon, cela devrait être un peu plus compliqué aujourd’hui. Sur le relais 4×100 NL, une médaille est aussi envisageable, mais difficile de voir comment l’or pourra échapper aux Calédoniens, dont onze des seize nageurs retenus cette année évoluent dans des pôles métropolitains.

« Notre équipe est jeune, avec seize ans de moyenne d’âge. Eux, les Calédoniens, arrivent avec des mecs qui ont été en équipe de France et une qui a fait les Jeux Olympiques, Lara Grangeon », rappelle Sylvain Roux, qui compte tout de même embêter nos concurrents du Caillou durant les cinq jours de compétition. « Avec humilité on va essayer de s’accrocher, de les faire douter, et prendre ce qu’il y a à prendre : l’état d’esprit du début va être déterminant, et ça commence dès les premières courses ». Et pourquoi pas dès le 400 m nage libre ? « Si Naël touche en premier, ça va les faire douter. Même chose si on n’est pas loin sur le relais », poursuit le technicien qui rappelle que « la compétition est longue ».

Il espère donc voir les têtes d’affiche de l’équipe rouge et blanche entraîner les jeunes pousses du groupe dans la bonne vague.  « Keha Desbordes, Naël Roux, Teiva Gehin ou Rohotu Teahui doivent choper des médailles d’or… Le reste va suivre », alors que le fenua était reparti des Jeux précédents avec 23 breloques, dont cinq en or.

De l’eau chaude, et par ici la bonne soupe ?

Pour tenter de s’approcher de leur record de médailles d’or (huit, en 2015 en Papouasie-Nouvelle-Guinée), les Tahitiens pourront peut-être compter sur un allié inattendu à Honiara… La température de l’eau, qui a la particularité de jouer sur les appuis et donc sur les temps à l’arrivée. Un petit degré de différence peut entraîner des conséquences considérables sur les performances d’un nageur.

Enregistrée autour des 29 degrés à Honiara, la piscine des Jeux a surpris beaucoup de monde dès les premiers plongeons. La plupart des Calédoniens évoluant dans la fraîcheur européenne, dans des bassins dits « rapides » et mesurés entre 26 et 28 degrés, leurs performances aux Jeux pourraient donc s’en ressentir. « Ça joue en faveur de ceux qui ont l’habitude de nager dans le Pacifique », souligne Clay Ellis. D’autant que « nous sortons d’une semaine chaude à Tahiti, donc nous sommes habitués à ces températures », enchaîne Sylvain Roux.

Mais méfiance, puisque les Calédoniens comptent aussi des résidents du Caillou dans leur équipe. Et que les autres délégations disposent aussi de bons nageurs, la force du nombre en moins. « Dans toutes les équipes, il y a un ou deux concurrents qui peuvent être très forts», rappelle Sylvain Roux, ciblant notamment des individualités chez les Samoa, la Micronésie ou Tonga.

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