On en sait un peu plus sur les différents visages qui participeront à la course aux médailles, l’an prochain à l’occasion des Jeux de Paris 2024. Neuf d’entre eux ont obtenu leur ticket après la Shiseido Tahiti Pro qui s’est achevée mercredi.
Les places deviennent de plus en plus chères pour les épreuves olympiques de surf, prévues entre juillet et août 2024 sur le reef point du PK0. Après la Shiseido Tahiti Pro, qui s’est achevée mercredi, le lauréat de l’épreuve Jack Robinson, mais aussi le brésilien Joao Chianca, et le Sud-Africain Matthew Mc Gillivray, ont validé leur billet olympique.
Ils ont ainsi imité le Hawaiien John John Florence qui avait acquis sa place aux JO un peu plus tôt dans la semaine. Dans un an, ce dernier troquera donc les couleurs de son archipel, avec lesquelles il évolue habituellement sur le CT, pour prendre celles des États-Unis.
Congratulations @matthew mcgillivray! You have provisionally qualified for the Olympic Games Paris 2024. We can’t wait to watch you compete for South Africa next year at Teahupo’o. #QualificationSeason2023 pic.twitter.com/6ykox82Fxe
— World Surf League (@wsl) August 16, 2023
Même réussite, mais avec un chemin différent, pour le jeune mexicain Alan Cleland Jr et pour le Japonais Reo Inaba. Ces deux-là n’évoluent pas sur le CT mondial, et étaient donc absents de la Tahiti Pro. Mais il bénéficient des performances de Kanoa Igarashi et de Jordy Smith, qui, en se qualifiant via le tour mondial, ont libéré leurs deux places acquises lors des World Surfing Games 2023, autre chemin qualificatif pour les Jeux. Ces surfeurs ne pouvant logiquement pas cumuler deux qualifications, leurs places sont donc revenues au Mexicain et au Japonais.
Chez les dames, trois qualifications supplémentaire sont à souligner après la Tahiti Pro : elle reviennent à la Hawaiienne Carissa Moore et aux Australiennes Tyler Wright et Molly Picklum, 5e cette semaine à Teahupo’o. L’équipe olympique de l’île-continent est désormais au complet : avant Picklum, Wright et Smith, et avant son accident à Teahupoo qui l’a obligé à se retirer de la compétition, Ethan Ewing avait déjà assuré sa qualification.
Il reste une place pour un Français, peut-être trois
Pour les autres, les possibilités se resserrent. Sur le tour mondial, il reste une qualification à prendre chez les dames, elle se jouera lors des finales WSL de septembre entre Caroline Marks et Caitlin Simmers. Les surfeurs ont aussi l’opportunité de se qualifier via les mondiaux de surf ISA 2024 à Porto-Rico, qui attribueront huit places supplémentaires chez les dames et six chez les hommes. Sans compter le créneau supplémentaire alloué aux sélections les mieux classées lors de ces mêmes mondiaux, qui pourrait permettre à la France de compter, dans le meilleur des cas, sur six représentants. Pour le moment, la France dispose de quatre places. Trois sont déjà prises, dont deux par des Polynésiens : Kauli Vaast et Vahine Fierro. Les Bleus seront aussi représentés par la Réunionnaise Joanne Defay. Cinquième de la Tahiti pro, Mihimana Braye fait partie des prétendants au dernier ticket en jeu pour les surfeurs français.
De l’autre côté du Pacifique, il reste aussi deux places à prendre à l’occasion des Jeux Panaméricains, fin octobre au Chili : elle reviendront au surfeur et à la surfeuse les mieux classés. Au total, 48 surfeurs, autant d’hommes que de femmes, seront en lice pour les médailles olympiques. Deux d’entre eux, issus de nations mineures du surf, n’auront pas à passer par les étapes qualificatives classiques, le CIO attribuant ces places, une par genre, au nom de l’universalité.