Lausanne (AFP) – A moins de quatre mois des JO, le Comité international olympique (CIO) a indiqué lundi suivre « de près les derniers développements » au Brésil mais estime qu’à ce stade avancé de la préparation, les événements politiques ont « beaucoup moins d’influence » sur l’organisation.
« Le CIO suit de près les derniers développements en lien avec la destitution de la présidente Dilma Roussef », a indiqué un porte-parole du CIO.
« La préparation pour les jeux Olympiques est maintenant entrée dans une phase très opérationnelle où ce genre de questions politiques a beaucoup moins d’influence sur l’organisation des JO qu’à d’autres phases », a ajouté le porte-parole dans un communiqué.
Durant leur « visite à Rio la semaine dernière », les membres du CIO ont « constaté les grands progrès réalisés » et restent « confiants dans le succès des jeux Olympiques cet été » (du 5 au 21 août).
Pour le CIO, le peuple brésilien « livrera des Jeux Olympiques mémorables, empreints de sa passion pour le sport qui fait sa renommée mondiale ». Les Jeux « laisseront un important héritage et offrent une occasion importante d’unir le peuple brésilien au-delà de ses positions politiques », a ajouté le porte-parole.
Les députés brésiliens ont ouvert dimanche la voie d’une par le Sénat à une écrasante majorité.
Dilma Roussef, dont le mandat ne tient plus qu’à un fil devait s’exprimer lundi. Il suffira en mai d’un vote à la majorité simple des sénateurs pour qu’elle soit mise en accusation pour « crime de responsabilité » et écartée du pouvoir pendant une période au maximum de 180 jours, en attendant un verdict final sur sa destitution par un vote aux deux tiers.